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Assemblée nationale : la session ordinaire s’annonce houleuse

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Assemblée nationale : la session ordinaire s’annonce houleuse

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Les députés nationaux sont en train d’achever leurs vacances parlementaires entamées depuis 3 mois, soit le 15 décembre 2015.

C’est exactement mardi 15 mars que le bureau de la chambre basse du parlement de la République Démocratique du Congo va organiser la cérémonie d’ouverture de la session parlementaire ordinaire de mars 2016 qui est l’avant-dernière de la législature 2011-2016.

De l’avis de certains analystes, la session parlementaire ordinaire qui va s’ouvrir la semaine prochaine s’annonce particulièrement houleuse, s’il faut tenir compte du volume du travail que les élus du peuple auront à abattre.

Sans nul doute, les députés nationaux initiateurs des projets et propositions de loi dits « arriérés législatifs » qui traînent encore dans les tiroirs de la chambre basse, ainsi que les initiateurs de nouvelles matières législatives vont se battre becs et ongles pour voir leurs initiatives programmées et finalisées par le parlement.

En effet, les initiatives parlementaires demeurées en suspens à l’issue d’une législature tombent caduques au début d’une nouvelle législature, sauf si elles sont endossées et réactualisées par les nouveaux élus du peuple.

En outre, le programme de la session risque aussi d’être alourdi par des projets de loi envoyés au parlement en procédure d’urgence par le Gouvernement de la République et qui, de ce fait, doivent être traités en priorité.

Face à cette situation, les observateurs craignent de voir le contrôle parlementaire oublié, au moment où l’opinion tient à avoir une idée sur la manière dont le patrimoine de l’Etat est géré par ceux qui tiennent les rênes des pouvoirs politique et administratif.

Le problème soulevé ici est si préoccupant que la session de septembre 2016 sera la toute dernière de la présente législature et que cette session est essentiellement budgétaire.

Elle donne priorité à l’examen et adoption du projet de loi portant reddition des comptes de l’exercice budgétaire 2015, sans lesquels le projet de loi de finances du pouvoir central pour l’exercice 2017 ne saurait être réalisé.

C’est autant dire que le bureau de l’Assemblée nationale a le devoir de préparer minutieusement la session de mars pour éviter des temps morts et de terminer la législature sur fond de mécontentements sans cause.

Par Marcel Tshishiku

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