La population  kinoise s’inquiète de la suspension prolongée des travaux de réhabilitation des immeubles de la place Royal, située dans la commune de la Gombe. Elle  se pose la question de savoir à quand la reprise desdits travaux.

Les Kinois  avaient en leur temps assisté au lancement des travaux. Pour rappel, les travaux de la réhabilitation de ces immeubles avaient commencé en 2015, presqu’à la même période que ceux de l’hôtel du Gouvernement avec une avancée significative et appréciable, avec comme source de  financement le Gouvernement de la République.

C’était sous le haut patronage du ministère de l’Aménagement du territoire, urbanisme et habitat ainsi que le ministère des infrastructures, travaux publics et reconstruction, avec la coordination du bureau central de coordination, (BCECO) et exécutés par les entreprises Cogedie construct  et  SZTC. Contre toute attente et pour raisons financières, ces  travaux sont suspendus depuis le 02 avril de l’année en cours.

La réhabilitation et la modernisation concernait les six immeubles répartis en deux lots, notamment les immeubles Likasi, Aruwimi et Kwango, pour le premier lot et les immeubles Mongala, Kasaï et Semois. Près de 9 mois depuis la suspension, les gens continuent à se poser la question à quand la reprise des travaux ?

Il faut signaler que les travaux étaient déjà largement avancés et qu’il ne restait que les travaux de finissage comme les retouches aux escaliers de secours ; les caniveaux d’orientation des eaux des immeubles vers le caniveau principal ; le pavement extérieur, la pelouse, le raccordement d’eau et d’électricité, les guérites, la clôture etc.

En plus des ces travaux, le caniveau principal qui était entrain d’être construit pour canaliser les eaux provenant d’autres caniveaux  est resté inachevé.

Construire sans achever, c’est détruire

Pour que cette place Royal retrouve sa beauté d’en temps,  la reprise et l’achèvement des travaux sur cette place historique est vivement souhaitée par la population, qui estime que ce ne sont pas les moyens qui manquent pour parvenir à finir cette tâche  car , ajoute-elle, avant le lancement on doit avoir tout prévu à l’instar de l’hôtel du Gouvernement dont les travaux n’avaient pas dépassés le délais de 18 mois qui était prévu.

Faut -il encore noter que ces immeubles, une fois réhabilités, vont servir  de bureaux pour d’autres  services publics. Vaut mieux la fin d’une chose que son commencement dit-on.

Par Thony  Kambila