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Mombele : les ” Kuluna ” venus de Ngaba menacent les vendeuses de bois

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Mombele : les ” Kuluna ” venus de Ngaba menacent les vendeuses de bois

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Il est devenu une tradition, le conflit qui oppose les délinquants communément appelés ” Kuluna ” de la commune de Ngaba à ceux de Mombele, dans la commune de Limité. Les ” Kuluna ” de Ngaba pénètrent presque chaque jour au marché de bois de Mombele où ils menacent les femmes négociantes de bois et ils leur exigent de payer en contre partie des sommes d’argent dérisoires au cas contraire de confisquer les bois placés dans les étalages.

Les délinquants appelés ” Kuluna ” venus de Ngaba pénètrent ces derniers jours au marché de bois de Mombele, munis des machettes et des bâtons et sèment le désordre et la désolation. Ils arrachent les bois aux femmes négociantes de bois. Il s’en suit parfois des actes de débandade.

Les marchandes abandonnent en pleine journée leurs bois exposés aux étalages et cherchant un lieu de refuge pour se camoufler. Des policiers arrivent souvent en retard pour secourir les fugitives.

La semaine passée, du 28 au 29 novembre, le quartier Mombele était en ébullition. Un groupe de gangsters venus de la commune de Ngaba  avaient fait irruption au quartier Mombele. Leur objectif était de paralyser les activités du marché de bois de Mombele. Ces jours-là, le marché n’a pas eu son ambiance habituelle.

Les bois n’ont pas été étalés. Les négociantes craignaient les actes de violences et elles ont été obligées de rentrer chacune chez soi et attendre le lendemain pour reprendre leur activité. N’ayant rien trouvé sur place, les inciviques ont eu pour cible des boutiques trouvées sur la grandes artère Kikwit et celles qui se trouvaient sur l’avenue Langa-Langa non loin du macadame Lumumba qui débouche vers la 12 rue limeté et Yolo-Kapela.

Ces derniers jours, les sous-commissariats de la police installés à Mombele où les policiers  ont multiplié les patrouilles  aux périmètres du marché de bois le jour comme la nuit pour traquer les ces jeunes délinquants  responsables de troubles.

 Par Guylain Imbula/CP

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