Depuis quelques mois, une toilette de la parcelle où habitent des Indo-pakistanais située au croisement des avenues de la  Gombe et du 24 novembre non loin de l’arrêt petit pont est chaque fois vidée sur la voie publique et indispose les passants.

Surtout ceux qui descendent à l’arrêt petit pont pour  prendre soit direction de  la halle de la Gombe, soit de l’avenue du haut commandement. Cette situation dure et personne ne s’en occupe. Et, quand il pleut, les propriétaires de la place en profitent pour vider ce puits perdu, avec risque de provoquer des maladies sur la population environnante.

Selon les motocyclistes qui fréquentent ce  coin  pour attendre les clients, cette situation ne date pas d’aujourd’hui. Les services d’hygiène et assainissement  ont déjà été avertis de la situation mais n’ont jamais réagi. L’appel leur est encore lancé pour interpeller les habitants de cette parcelle qui se comportent comme si l’Etat n’existait pas.

Il faut signaler que cette situation s’observe à travers toute la ville province de Kinshasa où beaucoup de familles, incapables  de faire appel au service de vidange des fosses septiques, préfèrent  vider eux-mêmes leurs toilettes   nuitamment ou pendant la pluie.

Il suffit de faire la ronde de la capitale chaque fois qu’il pleut pour s’en rendre compte. Quand il n’ya pas la pluie et principalement pendant la saison sèche, ils commettent leur forfait pendant la nuit.

Cette situation est décriée par tous les commerçants des environs  du croisement des avenues du commerce et du marais  exposés aux odeurs nauséabondes venants des eaux usées des maisons environnantes. Le service d’hygiène de l’hôtel de ville le sait très bien, pourquoi  alors il ne réagit pas ? La santé n’a pas de prix.

Par Thony Kambila