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Le Rassemblement en colère : Les manifestations décrétées commencent ce lundi

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Le Rassemblement en colère : Les manifestations décrétées commencent ce lundi

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Le Rassemblement des Forces politiques et sociales acquises au changement décrète le 3 avril 2017 « journée ville morte » sur toute l’étendue du territoire national. Cette plateforme politique annonce également une « grève générale » le 5 avril prochain, en écho à l’annonce de l’Intersyndicale nationale du Congo, faite le mercredi 22 mars dernier, lors d’une conférence de presse.

Le 10 avril est la date retenue pour la marche pacifique, une occasion de revendiquer l’application de l’Accord de la Saint Sylvestre. Par ces actions, le Rassemblement demande au peuple congolais de se prendre en charge, tel que recommandé par Etienne Tshisekedi lors de son meeting du 19 septembre dernier au boulevard Triomphal.

 La déclaration, signée Félix Tshisekedi, président du Rassemblement, a été lue par Martin Fayulu, modérateur de la Dynamique de l’Opposition, le mercredi 29 mars dernier à Kinshasa, à la résidence du président Tshisekedi. C’était à issue d’une réunion pour évaluer sans complaisance les négociations directes du Centre Interdiocésain, dans lequel  le peuple congolais a placé tous ses espoirs, soldées le 27 mars par un échec.

  La MP et ses alliés seuls responsables de la crise

Le Rassemblement a réaffirmé son attachement à l’Accord du 31 décembre 2016 et récusé toute solution initiée en dehors de sa  mise en œuvre. La plateforme politique a exprimé sa plus vive préoccupation face à la situation de chaos provoquée par la rupture, sans la signature de l’Arrangement particulier.

La méga plateforme a par ailleurs rappelé à l’opinion tant nationale qu’internationale qu’en bloquant délibérément le processus électoral et en désacralisant les institutions républicaines, réduites en simples instruments de conservation du pouvoir de Joseph Kabila, sa famille politique et leurs alliés sont les seuls responsables de la situation de crise politique, sécuritaire, économique ainsi que sociale que connait actuellement la RD Congo, et qui frappe durement le peuple congolais. Pour le Rassemblement, toutes les institutions de la République sont dépourvues de toute légitimité. Joseph Kabila ne peut donc pas s’ériger en arbitre  d’une crise qu’il a intentionnellement créée.

Le peuple ne s’est pas trompé

Le Rassemblement a également rappelé que le peuple ne s’est pas trompé en se mobilisant le 28 mars dernier, de manière  spontanée, à Kinshasa comme à l’intérieur du pays, contre la manœuvre du pouvoir tendant à empêcher la mise en œuvre de l’Accord du 31 décembre 2016. Le peuple a ainsi démontré sa maturité tout comme son engagement politique.

Pour la plateforme politique, Joseph Kabila constitue l’incarnation de la crise. Le regroupement tire la conclusion que le locataire du Palais de la Nation « ne veut ni de l’Accord du 31 décembre 2016, ni d’une issue pacifique à cette crise. Il n’a renoncé ni à son projet de rester indéfiniment au pouvoir, ni à celui d’organiser, à cet effet, un référendum constitutionnel ».

Par JML

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