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Conséquences des manifestations du 31 juillet dernier : Le Réseau Toile d’Araignée indignée des brutalités policières contre journalistes et manifestants

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Conséquences des manifestations du 31 juillet dernier : Le Réseau Toile d’Araignée indignée des brutalités policières contre journalistes et manifestants

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Le Réseau Toile d’Araignée exige  de la Police nationale Congolaise des excuses à la corporation des journalistes. Il réclame également l’ouverture d’une enquête administrative devant établir la responsabilité des membres de la police dans la répression des chevaliers de la plume et du micro dans leur couverture des différentes manifestations ayant eu lieu le lundi 31 juillet dernier, dans diverses parties du pays.

Dans un communiqué daté du mercredi 2 août 2017, signé par Jérôme Sekana Pene-Papa, le coordonnateur national de ce réseau de journalistes économiques d’investigation et de promotion citoyenne en république démocratique du Congo a dénoncé « avec la dernière énergie » la brutalité avec laquelle des éléments de la PNC ont appréhendé sept journalistes couvrant une manifestation de membres de mouvement citoyen, boulevard du 30 juin, qui réclamaient la publication du calendrier électoral.

Il a aussi dénoncé la détention, puis la libération de Daniel Chube Ngorombi, correspondant swahili de radio France international à Goma, dans la province du Nord-Kivu. Il y a encore la confiscation du matériel de travail (caméras, appareils photos, dictaphones, téléphones portables etc), avec obligation, sous la menace d’armes, d’écraser sons et images enregistrés, ainsi que de formater les téléphones.

Le Réseau Toile d’Araignée déplore un traitement similaire subi par deux journalistes de la télévision Canal Futur à Bukavu, dans le Sud-Kivu. Il s’indigne de l’utilisation jugée abusive de gaz lacrymogène et tirs à balles réelles contre manifestants et journalistes dans cette même ville, ainsi que dans d’autres villes du pays. Le Réseau  regrette encore l’interpellation de onze journalistes à Butembo et d’une quarantaine à Goma, dans le Nord-Kivu, qui ont recouvré la liberté plus tard.

Au gouvernement, il est demandé d’assurer la sécurité des journalistes et de leur matériel dans l’exercice de leurs fonctions. En cas de non satisfaction de ces revendications, le Réseau Toile d’Araignée  se réserve le droit de saisir la  Haute Cour Militaire afin d’obtenir réparation.

Par YHR

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