Journée mondiale de la bière : l’excès de l’alcool déconseillé
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L’humanité célèbre, demain vendredi 4 août, la journée mondiale de la bière. Selon une source digne de foi, ce sont quatre Californiens qui ont eu l’idée en 2008, probablement après une soirée largement arrosée avec ce breuvage, de militer avec succès pour cette journée, désormais célébrée chaque premier vendredi du mois d’août. Depuis ces temps, la célébration s’est largement étendue et, en 2011, plus de 23 pays et 138 villes ont célébré l’événement, autour d’un verre de bière.
La source indique qu’une des particularités de la bière est d’être le breuvage le plus consommé au monde, brassé dans le plus grand nombre de pays et existant depuis l’antiquité. Elle classe les pays les plus gros consommateurs mondiaux, en commençant par l’Allemagne avec 160 litres / an / habitant ; la République Tchèque avec 157 litres / an / habitant ; l’Irlande avec 141 litres / an / habitant etc. Dans ce classement, la France fait office de «petite joueuse», puisque la consommation n’y dépasse pas les 35 litres / an / habitant.
Moins de 75 cl par jour
La même source explique qu’au-delà de deux demis (50 cl) par jour en moyenne pour les femmes et trois (75 cl) pour les hommes (en l’absence de consommation d’autres alcools), la consommation de la bière est considérée excessive et qu’en dessous de ces valeurs, le risque d’avoir un problème de santé lié à l’alcool est faible.
Elle déconseille de consommer la bière dans certaines circonstances, comme la grossesse, l’allaitement, l’enfance et la conduite de véhicule. En effet, la consommation d’alcool peut déboucher sur de nombreux problèmes sociaux (accidents de circulation, accidents de travail, violences) et plusieurs pathologies (cancers, maladies cardio-vasculaires, cirrhose, maladies du système nerveux, troubles psychiques).
Une autre source soutient qu’en RD Congo, les Congolais sont poussés à l’ivrognerie, vu les messages de publicité pour des marques de bière qui couvrent les bâtiments publics et privés, les bus et, pis encore, les écoles. Les bâtiments de certains établissements scolaires sont transformés, le soir, en débits de boissons alcoolisées. Les sites universitaires regorgent des lieux de vente desdites boissons, en violation flagrante des mesures d’interdiction prises par l’autorité compétente.
Pareille situation inquiète les analystes qui soupçonnent des personnes intentionnées de vouloir étourdir les Congolais, alors qu’ils doivent chercher les voies de sortie de la crise.
Par Marcel Tshishiku