Pendant ce temps, Moïse Katumbi, Félix Tshisekedi et Sindika Dokolo envisagent une transition après le 31 décembre, sans le chef de l’Etat

Dans un communiqué publié le lundi 21 août et signé par Pierre Lumbi, le Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement se dit indigné d’apprendre, par voie des médias, les propos tenus par le président en exercice de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC), Jacob Zuma, affirmant l’impossibilité de la tenue des élections d’ici décembre 2017 en République démocratique du Congo.

Cette méga plateforme de l’Opposition estime que la SADC devrait se montrer plutôt solidaire du peuple congolais que de Joseph Kabila qui, pour elle, reste le seul obstacle à l’organisation des élections en République démocratique du Congo. A travers le président du G7 et du Conseil des sages du Rassemblement, cette plateforme, dit désapprouver, avec la dernière énergie, ces propos, et les rejette.

Mais de l’autre côté, le Premier ministre Bruno Tshibala, qui a représenté J. Kabila à ce sommet, se réjouit du fait que la République démocratique du Congo sorte gagnante dans ces assises. « Toutes les préoccupations de la RDC ont été rencontrées », a-t-il déclaré devant les médias.

Entre-temps, Félix Tshisekedi et Moïse Katumbi se sont entretenus aux Etats-Unis à propos de la situation politique grave que traverse leur pays. Pour eux, « il n’est pas question d’un autre dialogue ». Ils ne s’en tiennent qu’au compromis du Nouvel an qui accorde au président de la République dont le mandat constitutionnel a expiré le 19 décembre 2016, une rallonge d’un mois, soit jusqu’au 31 décembre 2017.

Pour eux, même s’il y aura une autre transition après le 31 décembre, ça sera « sans Kabila ». Ils imaginent donc, comme d’ailleurs Sindika Dokolo qui vient de lancer le « Manifeste citoyen », une transition sans l’actuel chef de l’Etat.

Par LM