Des milliers de fidèles chrétiens catholiques venus de tous les horizons du Nord-Kivu lui ont rendu des hommages mérités

Des informations de première main transmises à la rédaction de notre quotidien par nos correspondants de Goma et confirmées par l’entourage  de l’Abbé Célestin Ngango qui vient de recouvrer sa liberté après son enlèvement il y a quelques jours près du centre de négoce de Kiwanja à Rutshuru indiquent que l’Abbé Etienne Nsengiyumva lâchement assassiné dimanche dernier à Kitchanga, territoire de Masisi, au Nord-Kivu a été porté en terre hier mardi dans la même localité.

D’après ces sources, des milliers de fidèles chrétiens catholiques venus de tous les horizons du Nord-Kivu se sont joint à la hiérarchie ecclésiastique locale en vue de rendre des hommages mérités à l’illustre prêtre décédé à fleur e l’âge et en plein exercice de son ministère pastoral. Il semble que c’est avec la peur au ventre que les participants à cette cérémonie d’hommages se sont rendus hier à l’enterrement parce qu’ils craignaient d’éventuelles attaques de tueurs embusqués dans la brousse avoisinante.

Des bruits continuent de courir depuis l’odieux assassinat de l’Abbé Etienne Nsengiyumva sur d’éventuelles attaques à venir qui viseraient toujours des prêtres chrétiens catholiques mais sans en indiquer les vrais mobiles car les rançons semblent de mois en moins intéresser les preneurs d’otages et les tueurs potentiels.

Pourquoi alors ces enlèvements et assassinats s’ils ne sont pas justifiés par un quelconque intérêt immédiat ou à venir  d’une personne ou d’un groupe de personnes bien déterminé ?
Pourquoi ces enlèvements et assassinats viseraient-ils uniquement une catégorie déterminée de personnes, en l’occurrence des prêtres catholiques résidant dans la partie orientale de la République avec cette possibilité de frapper à tout moment des personnes consacrées à l’Eglise catholique dans n’importe quelle autre localité du pays.

Voilà autant de questions que se posent aujourd’hui de nombreux observateurs
, alors que les relations entre le pouvoir actuel et l’Eglise catholique demeurent tendues depuis quelque temps.

Par Bamporiki Chamira