6.200 refugiés centrafricains ont été enregistrés dans la province du Bas-Uele. Cet enregistrement est organisé par le gouvernement congolais en coopération avec le Haut-commissariat des Nations Unies pour les Refugies (HCR). Il cible plus de 37 000 refugiés centrafricains arrivés depuis Mai 2017 dans des localités comme Monga, Ndu, Nzeret et Kanzawi.

Plusieurs vagues de déplacement ont été causées par le conflit en République Centrafricaine. La RDC accueille 182 000 refugiés centrafricains, y compris les nouveaux arrivés qui seront biométriquement enregistrés. La plupart d’entre eux se trouvent dans les provinces du Nord-Ubangi, Sud-Ubangi et Bas-Uele.

Pour les refugiés, cet enregistrement à une importance capitale. Il leur permet d’obtenir une attestation de refugiés délivrée par la Commission nationale pour les refugiés, qui mène l’activité avec l’appui du HCR.

Ce document leur permet de circuler librement sur le territoire congolais. En ce qui concerne les acteurs humanitaires, posséder des chiffres mis à jour pour les différentes localités au Bas-Uélé leur permettra d’organiser et cibler l’appui aux refugies et à la population locale.  Jusque-là, l’opération se déroule sans problème. Les difficultés logistiques cependant abondent, particulièrement dans les localités les plus difficiles d’accès y compris la ville de Monga (au Bas-Uele).

Entre Yakoma (au Nord-Ubangi) et Monga, tout le personnel et les équipements ont du être transportés par pirogue sur la rivière Uélé, puis par motos. Les routes sont presque inexistantes dans cette région du Bas-Uélé, même si le HCR venait récemment de réhabiliter certaines sections en préparation à l’enregistrement.

Par Carroll Madiya