L’opération de contrôle forcé des taxis communément appelés “Ketch” à Kinshasa a été lancée le 6 juin dernier à travers les grandes altères de la capitale congolaise, conformément à la décision prise par l’autorité urbaine et les responsables de la police provinciale.

Mais si l’opération lancée a pour objectif la protection de la population, elle n’est pas sans conséquences pour les Kinois qui vont voir leur calvaire quotidien de transport s’augmenter. Surtout quand on sait que, le transport en commun constitue un véritable casse-tête à Kinshasa, une ville de plus de 12 millions d’habitants.

Des taximen de “Ketch” parlent déjà de manque à gagner d’être retenus pendant plusieurs minutes sur la chaussée pour se faire identifier. Aussi, il faut engager des frais importants pour obtenir le numéro d’enregistrement de ce véhicule de transport, le repeindre de couleur jaune, disposer d’un panneau lumineux indiquant qu’il s’agit d’un taxi, et ne pas avoir des vitres teintées.

Le commissaire provincial de la Police nationale congolaise de Kinshasa, le général Sylvano Kasongo, a averti que tous les taxis non en règle seront saisis par les éléments de la police commis à cette tâche. Et de déclarer, “nous allons procéder au contrôle forcé sur toute la ville de Kinshasa”.

Raison pour laquelle, tous les propriétaires de ces taxis “Ketch” non encore en règle, ont été invités à se conformer à la loi, de peur d’être frappés par la rigueur de cette loi. L’objectif de l’opération demeure le contrôle qui vise tout simplement la protection de la population après plusieurs plaintes reçues d’elle, a rassuré ce haut responsable de la police dans la capitale.

“Nous avons reçu plusieurs plaintes des populations. Raison pour laquelle, nous devons procéder au contrôle forcé à travers toute la ville. Notre souci est de pouvoir sécuriser notre population”, a une fois de plus déclaré l’inspecteur provincial de Kinshasa.

Par LKT