Mme Marie-Martine Kazadi Yowa, coordonatrice de l’ONGD « Action communautaire pour le développement rural » (ACORDEPE) a invité les Congolais à la terre en revalorisant  la culture. Elle s’est exprimé ainsi à l’occasion de la 1ère édition du forum Expo café-cacao qu’organise le ministère de l’Agriculture en partenariat avec le ministère du commerce extérieur, l’OGEFREM, l’OCC, la FEC, l’ONC, l’ANAPI, le FPI, etc.

Placé sous le thème « La relance des filières café et cacao en RD Congo par l’amélioration de la productivité et la qualité de la commercialisation », ce forum qui va du lundi 18 au mercredi 20 juin 2018 a pour objectif de relancer le café et le cacao, des filières de l’agriculture constituant un important vivier pour le développement économique de la République Démocratique du Congo.

Forum de conscientisation du retour à la terre

Concernant ces assises organisées au Fleuve Congo Hôtel à Kinshasa, la coordonatrice de l’ACORDEPE a indiqué que la première édition de ce forum café et cacao avait été une grande chance pour tous les agriculteurs de la RD Congo en précisant qu’il constituait pour  elle et pour tous ceux qui sont dans l’agriculture durable un éveil de conscientisation du retour à la terre.

« L’importance de ce forum, c’est quand il nous donne l’occasion de revaloriser notre culture et d’essayer de nous rattraper et d’aller vers une agriculture émergente comme c’est le vœu des autorités du pays », a-t-elle dit en faisant savoir que cette émergence ne sera possible que si tous travaillaient durement.  Elle a également lancé l’appel aux jeunes et aux femmes dont l’horizon 2030 attend de se laisser sensibiliser pour le retour à la terre sans condition en prenant conscience de l’importance de l’agriculture.

Un forum très capital pour la province du Haut-Lomami   

Pour Stéphane Kalonge Ilunga, ministre provincial de l’Agriculture, Pêche, Elevage et Développement rural du Haut-Lomami,  la relance de la culture du café et du cacao est d’une grande importance pour la République Démocratique du Congo en général et pour la province de Haut-Lomami en particulier dans la mesure où ladite province est agro-pastorale avec un climat tropical humide répondant favorablement à cette culture.

La province a aussi un sol argilo-sablonneux répondant également à la culture du café et du cacao. Tout en indiquant qu’il va prendre contact avec le gouvernement pour appuyer les paysans, le ministre provincial du Haut-Lomami a fait savoir que le seul élément moteur qu’il faut mettre en œuvre pour la réussite de cette ambition est la sensibilisation des agriculteurs.

Par Thony Kambila