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Ville de Kinshasa : Plusieurs jeunes s’adonnent à la consommation de l’alcool

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Ville de Kinshasa : Plusieurs jeunes s’adonnent à la consommation de l’alcool

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Plusieurs jeunes désœuvrés des communes populaires de la capitale congolaise s’adonnent à une consommation excessive de l’alcool. Un phénomène qui a des conséquences  néfastes sur la santé mentale, physique et aussi sur la vie sociale de ces jeunes.

Certains observateurs indiquent que plusieurs facteurs seraient à la base de ce phénomène et que plusieurs approches doivent être  mises en œuvre pour aider ces jeunes à prendre conscience des méfaits de l’alcool sur leur santé, leur éducation et leur environnement.

La loi congolaise en cette matière n’a pas beaucoup évolué depuis l’époque coloniale.  Selon Maitre Ruphin Luko, il existe un décret de 2009 sur la protection de l’enfant qui  interdit d’exposer les mineurs à l’alcool.

Le « Lotoko » fait des ravages !

Aux quatre coins de Kinshasa, des alcools artisanaux, consommés en grande quantité font de nombreuses victimes. C’est le cas du « Lotoko »,  boisson  indigène très alcoolisée produite derrière certaines maisons des quartiers reculés de la capitale congolaise et dont la consommation fait des ravages parmi les jeunes et vieux Kinois.

Le Lotoko, largement répandu en  République du Congo, est obtenu à partir de la fermentation de maïs ou de manioc. Généralement distillé avec des alambics artisanaux fabriqués à partir de barils de pétrole, son taux d’alcool dépasse les 50%. En raison des écorces présentes sur les épis de maïs, le Lotoko contient du méthanol, un composé chimique hautement toxique. Officiellement interdit par les autorités, il est en réalité consommé quotidiennement, sans aucun problème, par des milliers de Congolais.

« Supu na tolo » fait aussi des dégâts

Le «Supu na tolo», littéralement «Soupe sur la poitrine» en lingala, est un autre alcool en vogue à Kinshasa. Une sorte de liqueur proche du whisky, son taux d’alcool avoisine les 45%. Le «Supu na tolo» aurait notamment des vertus aphrodisiaques. Il est vendu dans des petites bouteilles ou sachets en plastique de moins de 200 ml, pour une modique somme allant de 300F à 500F.  Son rôle c’est de détruire les jeunes Congolais.

On le trouve souvent dans des petites cabines téléphoniques chez les jeunes qui vendent des cartes prépayées(unités), chez les petits vendeurs traditionnels ou des vieilles femmes commerçantes qui sont des veuves, qui nourrissent leurs enfants que sur ce petit commerce.

Par Thony Kambila

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