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Liste provisoire pour la Présidentielle : Gare à une tentative dangereuse de virer des candidats

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Liste provisoire pour la Présidentielle : Gare à une tentative dangereuse de virer des candidats

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«Un mauvais jeu politique» ourdi pour la mise à l’écart des postulants de taille de l’Opposition pourrait avoir des  conséquences inattendues

De folles rumeurs déjà en circulation ont été amplifiées par  certaines parutions qui, dans leurs livraisons d’hier jeudi 23 août  à Kinshasa, ont relayé la probable mise à l’écart par la CENI (Commission électorale nationale indépendante) de certains leaders politiques de l’Opposition, considérés comme de «grosses pointures de l’Opposition», sur la liste provisoire pour les élections présidentielle et législatives nationales, dont la publication intervient, sauf imprévu, aujourd’hui vendredi 24 août 2018, conformément au calendrier électoral global de cette même institution d’appui à la démocratie.

Ainsi, des voix ne cessent de se lever pour dénoncer «ce mauvais jeu politique» joué par une famille politique bien connue, qui tient à écarter de la compétition électorale tout candidat président de la République disposant de toutes les chances de remporter la présidentielle de décembre 2018. Des sources relèvent même que «l’impartialité de la CENI est mise à rude épreuve» durant ces dernières heures avant la publication des listes provisoires pour la présidentielle et les législatives nationales.

Alors que le nom du sénateur Jean-Pierre Bemba Gombo a été déjà cité, un autre nom vient de s’ajouter, celui de Félix Antoine Tshilombo Tshisekedi. On se demande si à ce niveau, la CENI a, dans ses prérogatives, la compétence d’élaguer des candidats sur la liste électorale pour des faits dont elle ne sait pas apporter des preuves.

Si pour le premier cité, le président du MLC (Mouvement de Libération du Congo), on voudrait l’écarter de la course présidentielle pour une affaire subsidiaire de «subornation» à la CPI (Cour pénale internationale), pendant qu’il a été acquitté pour «l’affaire principale» de crime contre l’humanité et de crime de guerre, pour le second cité, le président national de l’UDPS (Union pour la Démocratie et le Progrès Social), on parle d’un niveau d’étude qui ne serait  pas celui requis dans la loi électorale et d’une double nationalité.

Comment la CENI compte-t-elle démontrer les faits reprochés à ces deux candidats ? Surtout que l’on sait que  cette famille politique a difficile à s’en sortir pour le cas de Moïse Katumbi. Une telle manœuvre risque de conduire à une situation difficile à gérer.

Entre-temps, il y a un candidat président de la République, Michel Okongo qui a désisté en invoquant comme raison le manque d’impartialité de la centrale électorale. Il a avancé, à travers les médias, cinq raisons qui l’ont poussé à mettre une croix à cette compétition électorale de décembre 2018. Parmi ces raisons, il y a l’absence de lisibilité, de traçabilité, de visibilité et d’inclusivité dans le processus électoral.

La liste provisoire pour la présidentielle qui va être publiée par la CENI est très attendue, surtout que des rumeurs font état de l’élimination de certains candidats président de la République qui ne seraient pas en ordre conformément à la loi électorale. Qui vivra verra!

Par Katshi

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