Le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) a déclaré, mercredi 12 septembre, que les jeunes de la RD Congo devraient davantage apprendre des uns et des autres et aiguiser leur savoir-faire et leur intelligence émotionnelle, entendus comme des qualités essentielles pour réussir tant dans la vie courante que dans la profession.

Le PNUD a formulé cette recommandation dans le mot de circonstance de son Directeur Pays Dominic Sam, lu dans un hôtel de la commune de la Gombe, dans la ville de Kinshasa, par son représentant Boureima Yonousa, lors de l’ouverture des travaux de l’atelier de partage d’expériences et de bonnes pratiques sur l’employabilité des jeunes et l’entreprenariat des femmes.

Il a précisé que ces assises qui ont réuni des experts, praticiens, hommes et femmes de métier venus des horizons internationaux et nationaux, offrent l’opportunité de questionner les stratégies formelles pour soutenir l’employabilité des jeunes. Elles donnent aussi la mesure d’appréciation des efforts fournis par les autorités publiques, en synergie avec les partenaires nationaux et internationaux, dans la valorisation de la catégorie jeunes et femmes, en lien avec les défis de développement.

« De nos jours, il est démontré que les jeunes comme les femmes subissent plus que les autres catégories sociales, les conséquences négatives de l’accroissement des inégalités et de la baisse de la productivité engendrée par la crise socio-économique mondiale », a poursuivi le PNUD, ajoutant que les jeunes comme les femmes sont en situation vulnérable sur le marché du travail car, beaucoup d’entre eux ne disposent pas de compétences, ni d’expérience, encore moins de capacités de recherche d’emploi décent. Dans cet ordre d’idées, le PNUD a affirmé que son approche du développement admet que personne ne soit laissé pour compte.

De son avis, cette vision est également celle du Gouvernement de la RD Congo, et le pays cher à Patrice-Emery Lumumba a mis en place un Conseil National des Jeunes, servant d’espace d’impulsion pour renforcer les capacités de leadership des jeunes dans tous les domaines de la vie. A en croire le PNUD, ce Conseil est une technostructure chargée de questionner les pratiques de leadership des jeunes et suggérer des dynamiques auprès des autorités publiques.

Le mot de circonstance de cette agence du système des Nations Unies était suivi de celui de la secrétaire générale de l’ONG « Hear Congo »,  Huguette Kalela ; puis, du discours d’ouverture de l’atelier prononcé par Guy Mikulu, ministre en charge des Affaires Coutumières, en lieu et place de sa  collègue de la Jeunesse empêchée.

Les participants auxdits travaux ont eu des échanges sur les sous-thèmes « Les pratiques de métiers et célébrités : les défis de la confiance et du leadership », « Les chaines de valeur agricole et le sens du business » et « Les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication : le management de l’innovation ».

Par Marcel Tshishiku