Jusque-là, les points de vue sont encore divergents. D’où, le retard pris pour nommer le Premier ministre

La coalition FCC-CACH voulue pour l’équilibre des institutions politiques après l’élection présidentielle de décembre 2018 a encore du mal à se constituer. Annoncée avec pompe, la fameuse coalition montre ses limites face à certains enjeux.

Quant il fallait constituer les bureaux de  certaines Assemblées provinciales, les deux familles politiques coalisées donnaient l’air de parler un même langage dans la répartition des postes. Mais la suite vient de montrer le contraire.
A Kinshasa, le ticket UDPS et alliés n’a bénéficié d’aucune voix de la part du FCC.

A l’Assemblée nationale, une autre surprise est capable, d’autant plus qu’un ténor de l’ex MP a laissé entendre que son groupe n’a pas de cadeau à offrir. C’est tout dit, la Vice-présidence attribuée au CACH n’est que sur papier. Un indépendant peut brouiller la situation.

Divers actes posés pendant ce temps avant la nomination du Premier ministre démontrent à suffisance que les deux familles politiques en coalition déclarée sont encore loin d’émettre sur la même longueur d’ondes. A en croire la déclaration faite la semaine dernière par l’ancien Directeur de cabinet adjoint de l’ex Président de la République ,la discussion demeurait encore au niveau de la compréhension des concepts auxquels les deux familles restent attachées. Pour le FCC, c’est la continuité  qui consiste à poursuivre l’œuvre entamée par Joseph Kabila.

Le CACH ne l’entend de cette oreille. Le camp UDPS-UNC et alliés tient à s’éloigner des anti-valeurs qui ont caractérisé les 18 ans de règne du régime passé. Cette prise de position de Jean-Pierre Kambinga avait été entendue avant les propos tenus dernièrement par le Président Félix Tshisekedi, lors de son séjour aux États-Unis.

La préoccupation majeure du N°1 de la RDC  de déboulonner le système dictatorial a été mal interprété par un groupe des personnalités du FCC, au risque d’influencer la suite des événements.

Par MKM