Mais comment gagner ces élections si elles se ramènent à une simple question d’argent et d’influence politique pour le commun des candidats ?

Le processus électoral engagé dans le pays poursuit son bonhomme de chemin. Après les élections présidentielles et législatives en décembre 2018, l’élection sénatoriale et de gouverneurs de province aux mois de mars et d’avril 2019, le calendrier établi par la Commission Électorale Nationale Indépendante(CENI) indique les élections locales auront lieu aux mois de septembre et décembre prochains (évidemment sauf changement de dernière minute)!

Tout en étant encore sous l’effet des émotions provoquées par les scrutins qui appartiennent déjà au passé, de plus en plus nombreux sont des Congolais qui pensent que c’est le moment de préparer ces élections à la base et pas plus tard !  Mais comment gagner lesdites élections si, pour certaines forces non autrement identifiées, elles se ramènent à une simple question d’argent et d’influence politique pour le commun des candidats.

Contre les puissances d’argent …

Dans les camps de nombreuses organisations de la société civile, des observateurs de la scène politique congolaise au pays et à l’étranger et dans celui, très critique, de Congolais de la diaspora, on pense généralement que ces élections locales sont une dernière chance accordée à la RDC de constituer sa véritable base démocratique  pour l’avenir.
Véritable base démocratique pour l’avenir ? Oui, une base constituée par une nouvelle génération politique volontariste engagée à la cause nationale pour l’idéal de progrès collectif à atteindre ensemble et non pour l’idéal de progrès individuels à atteindre séparément.

C’est le cas de le dire par exemple de l’élection communale qui doit poser les jalons de l’État démocratique en tant qu’entité politique administrative de base. Idem  pour l’élection à travers les collectivités qui doivent fonder l’État au niveau des territoires au nom de la Décentralisation, etc.

En réponse à la lancinante question de savoir comment gagner les élections locales au mois de septembre et décembre 2019 si elles se ramènent à une simple question d’argent et d’influence politique par le commun des candidats, il y a lieu de se tourner vers les organisations de la société civile, les formations et plateformes politiques, les établissements d’enseignement, les organisations de la jeunesse et le gouvernement avant de les inviter à se transformer en enseignants perpétuels pour une action pédagogique auprès des masses populaires contre la corruption et pour les sanctions contre celle-ci.

En résumé, les préparatifs autour de prochaines élections locales doivent commencer ici et maintenant par la sensibilisation à l’établissement d’une base égalitaire entre les candidats contre les puissances d’argent et l’influence politique d’où qu’elle puisse venir.

Par Bamporiki Chamira