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Ministère de Transport et Voies de communication : Les experts disent non à la retraite illégale et arbitraire

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Ministère de Transport et Voies de communication : Les experts disent non à la retraite illégale et arbitraire

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 Pour exprimer le mécontentement,  le collectif des agents et cadres du Groupe d’études de transport ont manifesté hier mardi 23 avril 2019 pour réclamer le départ du DG Kanzombolo, du DGA Munganga et du DAF Evoloko

Le collectif de 29 cadres et agents du Groupe d’études de transport (GET) du ministère de Transport et Voies de communication disent non à la retraite illégale et arbitraire dont ils sont victimes de la part du ministre José Makila en complicité avec  les membres du comité de gestion de cette structure notamment  Kanzombolo, Munganga  et Evoloko, respectivement DG, DGA et DAF. Ils ont exprimé cette préoccupation hier mardi 23 avril 2019 devant leurs bureaux situés sur l’avenue colonel Ebeya dans la commune de la Gombe à Kinshasa.

Avec rameaux, sifflets et calicots en mains, ces experts exigent leur réintégration au groupe d’étude de transport, leur réinsertion sur le listing,  le remboursement de leurs salaires du mois de janvier, février, mars et avril, l’arrestation des fictifs militants de l’Alliance des travaillistes pour le développement(ATD) ainsi que le départ sans condition des membres du comité de gestion précités.

Être rétablis dans leurs droits

Interrogé, l’un des manifestants a indiqué que ce groupe d’études de transport existe il y a de cela 45 ans et que tous les ministres qui se sont succédés à la tête de ce ministère n’ont jamais touché à ce bureau d’experts pour la simple raison que c’est leur bureau conseil.

Ces agents et cadres seront victimes de cette injustice seulement quand José Makila a été nommé à la tête de ce ministère où il les mettra à la porte avec comme prétexte qu’ils auraient déjà atteint l’âge de la retraite. Selon eux, l’âge n’a rien à avoir avec ce service. Ils disent aussi avoir écrit plusieurs fois à ce ministre pour qu’ils soient rétablis dans leurs droits, mais rien n’a été fait dans ce sens.

La complicité du comité Kanzombolo

Devant cette situation, ces agents et cadres croyaient qu’ils seraient secourus par le comité de gestion du GET, mais sans aucun doute ils se rendront compte que ce comité était aussi complice de cette injustice dont ils sont victimes. Ils sont allés loin pour qualifier le Directeur général du GET d’être militant de l’ATD, parti politique cher à José Makila. Ce DG,  au lieu de trouver la solution pour ces agents, va encore enfoncer le clou en fermant les bureaux pour empêcher à ces derniers d’y mettre leurs pieds.

Suivre la procédure normale

« Les lois de la République doivent être respectées », ont-ils dit en demandant au ministre de tutelle de suivre les procédures en lieu et place de prendre des décisions illégales et arbitraires. Là où le bas blesse, c’est quand ces agents et cadres se sont vus privés de leurs salaires parce que bloqués depuis le mois de janvier  2019. En d’autres termes, ils sont non seulement privés de leurs salaires, mais aussi et surtout ils seraient remplacés par les militants du parti cher au ministre José Makila.

Ne sachant pas à quel saint se vouer, les cadres et agents du GET déclarent que leurs droits fondamentaux sont violés. C’est la raison pour laquelle ils demandent au chef de l’État de s’impliquer.

Par Thony Kambila

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