Selon le rapporteur Musao Kalombo Mbuyu Célestin, ces organes sont les commissions permanentes, les groupes parlementaires, le comité des sages etc

La mise en place des différents organes de l’Assemblée nationale sera au centre des débats dès ce jeudi 2 mai, à en croire un communiqué officiel du Bureau de cette chambre législative, publié et signé par le rapporteur Musao Kalombo Mbuyu Célestin.

Ce communiqué confirme aussi la tenue aujourd’hui d’une séance plénière de l’Assemblée nationale, telle qu’annoncée lundi 29 avril dans le compte rendu de la réunion du Bureau de l’Assemblée nationale, dirigée par Mme le président Jeanine Mabunda.

Le rapporteur de la Chambre basse a en effet indiqué que, lors de cette réunion, le Bureau de l’Assemblée nationale a décidé de convoquer une séance plénière ce jeudi en vue de permettre aux élus nationaux de statuer  sur la mise place des organes de leur chambre législative.

Parmi ces différents organes, Musao Kalombo Mbuyu Célestin a cité les commissions permanentes, les groupes parlementaires, le comité des sages etc.
Pour leur part, des observateurs se demandent si les députés nationaux membres de l’Opposition parlementaire vont participer à cette séance plénière et accepter d’occuper des postes de direction au sein de ces organes.

Les députés nationaux de l’opposition, on le sait, avaient claqué la porte de la représentation nationale afin de protester contre l’attitude de leurs collègues de la Majorité parlementaire qui ont refusé de leur ajouter un deuxième poste au sein du Bureau de la chambre basse, en dehors du poste de rapporteur adjoint qui, jusqu’à ce jour, reste vacant.

L’Opposition parlementaire a, depuis lors, annoncé qu’elle n’accepterait pas d’occuper des postes de responsabilité au sein de la représentation nationale durant toute la Législature.  Mais, à entendre le député Christophe Lutundula Apala, membre  du G7 et du regroupement Ensemble, qui répondait aux questions d’un journaliste sur une chaine de télévision émettant à Kinshasa, l’opposition n’exclut pas de revenir sur sa décision de ne plus prendre part aux plénières.

Un retour à l’hémicycle que l’opposition pourrait conditionner à certains préalables, à en croire cet ancien Vice-président de la Chambre basse dont la maitrise des matières législatives fait unanimité au sein de l’opinion nationale.

Par Marcel Tshishiku