Type de recherche

Le gouvernement attendu doit être de taille moyenne et constitué des compétences

A la une Analyses Débat & Opinion FORUM La Tempête des Tropiques

Le gouvernement attendu doit être de taille moyenne et constitué des compétences

Partager

La période probatoire de 100 jours traditionnellement observée par les Congolais pour juger de la viabilité de la capacité installée de leurs nouveaux dirigeants touche pratiquement à sa fin en République Démocratique du Congo!
Pendant ce temps, le ton monte  dans la capitale et dans les autres villes et campagnes de l’arrière-pays pour émettre des avis et considérations sur les articulations de la nouvelle équipe de l’exécutif central à mettre en place dans quelques jours.

D’une façon ramassée, la plupart de Congolais désirent voir une équipe gouvernementale de taille moyenne et constituée des compétences authentiques. En d’autres termes, une équipe gouvernementale formée non pas pour plaire aux leaders de formations politiques ou à leurs partisans, mais pour relever les multiples défis auxquels le  pays fait face, afin  de progresser dans tous les domaines en assurant du même coup le bien-être individuel et collectif.

Cette façon de voir s’oppose donc à la situation ayant prévalu jusque-là en RDC, où tout gouvernement était considéré comme un “gâteau” appelé à être partagé entre les forces politiques et sociales en présence, et non autrement, en attendant un autre venir, ainsi de suite.

De taille moyenne et constitué des compétences qui ne peuvent être contestée en ce qui concerne leur savoir-faire et leur probité, le nouveau gouvernement tant attendu par les Congolais est également voulu largement ouvert aux femmes qui le méritent et prêt à se démettre en cas de défaillance avérée de ses membres.

S’agissant précisément de la taille de l’équipe de l’exécutif à mettre en place bientôt, une opinion de plus en plus partagée au sein des masses soutient fermement que des ministères ayant des affinités fonctionnelles et/ou organisation entre eux doivent fusionner les ministères.

C’est le cas par exemple des ministères des Finances et du Budget, des ministères de l’intérim de la Décentralisation, des ministères de l’Agriculture, du Développement rural, du Développement communautaire, de l’EPSP et de Formation technique et apprentissage professionnel.

Enfin, plusieurs observateurs partagent l’opinion selon laquelle un gouvernement ne pourrait rester en place pendant une législature sans être remanié ou purement et simplement remplacé lorsque une défaillance avérée est constatée dans le chef de ses membres. Nous y reviendrons.

Par Bamporiki Chamira

Laissez un commentaire

Your email address will not be published. Required fields are marked *