A cette occasion, plusieurs sensibilités politiques et des représentants de la société civile seront approchées
Par YHR

Les consultations annoncées par le chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, débutent aujourd’hui lundi 2 novembre, comme l’a confirmé aux médias Kasongo Mwema Yamba Yamba, porte-parole du Président de la République. Le comité technique mis en place pour préparer cette série de contacts est très avancé.
A part les politiciens, Félix Tshisekedi compte rencontrer plusieurs autres sensibilités dont des représentants de la société civile.

Ces consultations interviennent dans un climat de tension entre Front Commun pour le Congo (FCC), qui dispose de la majorité au Parlement, et Cap pour le Changement (CACH), la plate forme politique du numéro un rd congolais. Les alliés au pouvoir ne s’entendent plus sur plusieurs sujets et Félix Tshisekedi en a assez de cette coalition qui bloque sa vision de développement pour le Congo.

« Le salut du peuple est la loi suprême »

Le plus important est ailleurs, a laissé entendre le numéro 1 congolais vendredi 23 octobre, au cours de son adresse à la Nation. « Le salut du peuple est la loi suprême », avait-t-il notamment déclaré.

Le cinquième président de la RDC estime que le « deal » avec Joseph Kabila ne pouvait pas entraver sa politique.  « Aucun engagement politique ne saurait primer sur l’intérêt supérieur de la population ». Pour ce faire, il lance une série de contacts. « Au terme des  consultations que j’entame, je reviendrais vers vous pour vous faire part de mes conclusions qui n’excluront aucun cas de figure », avait- t-il promit.

Parmi les réactions à la perspective des consultations, celle de la nouvelle société civile congolaise (NSCC). Lors d’une conférence de presse tenue le samedi 31 octobre dernier, les acteurs politiques du pays ont été appelés à privilégier les questions d’ordre sécuritaires et sociales. Pour cette organisation de la société civile, ces consultations ne doivent pas se transformer en une occasion pour les politiciens de se partager des postes. 

Pas une occasion de partage des postes 

« (…) Nous voulons passer un message aux forces politiques nécessaires qui seront consultées de manière à ce que ces consultations soient orientées notamment sur la question ayant trait à la sécurité et à  la paix dans notre pays, la question ayant trait à la gouvernance démocratique, la question ayant à la vie sociale (…).

C’est pour cela nous alertons la population à rester vigilante sur ces consultations, pour qu’elles ne soient pas une occasion pour les politiciens de se partager des postes. Que toutes leurs discussions soient orientées vers l’unique et le seul l’intérêt des congolais », a notamment fait savoir Robert kabakela, coordonnateur adjoint de la NSCC.  

Par la même occasion, la NSCC appelle la population à une marche pacifique le samedi 7 novembre prochain, pour insister sur cette demande.