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Retour sur la première allocution de Félix Tshisekedi à la tribune de l’ONU en septembre 2019

La Tempête des Tropiques Nation POLITIQUE

Retour sur la première allocution de Félix Tshisekedi à la tribune de l’ONU en septembre 2019

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Par YHR

Alors que le président de la république, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, s’apprête à s’exprimer du haut de la tribune de l’Organisation des Nations-Unies, rappelons son allocution du 19 septembre 2019 au même endroit. A l’occasion de la 75ème Assemblée générale tenue en 2019, le chef de l’Etat congolais avait déclaré : « Je note une convergence de vues avec le Secrétaire général quant à l’urgente nécessité de réadapter la configuration de la MONUSCO à l’évolution de la situation sur le terrain, en concentrant davantage les efforts sur les capacités d’intervention opérationnelle des forces onusiennes aux côtés des forces armées de la RDC », « En d’autres termes, la RDC a encore besoin de la MONUSCO, mais une MONUSCO non pléthorique, bien équipée, forte et dotée d’un mandat adapté, à l’image de la brigade d’intervention rapide qui avait jadis mis en déroute le Mouvement M23 », avait ajouté le numéro un rd congolais.

Le défi de la paix, de la sécurité et de la stabilité

Le président congolais avait aussi souligné que le plus grand défi de la République Démocratique du Congo est celui de la paix, de la sécurité et de la stabilité. Dans cette perspective, il avait proposé en juillet 2019, lors du 39ème sommet de la Communauté de développement d’Afrique australe (CDAA), une organisation intergouvernementale réunissant 16 pays de cette région, la création d’une coalition régionale à l’image de la coalition mondiale contre le terrorisme, pour éradiquer le fléau de l’insécurité créé par les groupes armés d’origine interne et externe.

Félix Tshisekedi avait rappelé qu’à l’Est de la RD Congo, les FARDC se battaient au quotidien, avec le concours de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO), « pour éradiquer les forces négatives qui sèment la mort et la désolation au sein de nos populations ».

« Certains de ces mouvements rebelles, notamment les ADF-MTN, opèrent par des actes terroristes conformes à leur appartenance à Daech, ce qui constitue une nouvelle menace tant pour mon pays que pour la sous-région ».

La solidarité des Nations Unies et de l’Union africaine saluée

Concernant l’épidémie d’Ebola qui sévissait dans l’Est de la RDC, le Président avait déclaré que la nouvelle stratégie de riposte commençait à produire ses effets, notamment dans la ville de Goma, « qui est aujourd’hui à l’abri du virus ». « Même si beaucoup a été fait, l’épidémie n’est pas encore éradiquée.

La stratégie sera renforcée par l’introduction de cinq nouveaux médicaments approuvés, en plus du vaccin contre la maladie à virus Ebola, qui permettront de se débarrasser complètement de la maladie ». « Fatshi » avait salué la solidarité manifestée par les Nations Unies et l’Union africaine dans la lutte contre cette épidémie.

Quant au développement de son pays, le leader rd congolais s’était dit convaincu que la RDC devait jouer la carte de l’intégration africaine et que c’est pour cette raison que son Gouvernement soutenait le
Alors que le président de la république, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, s’apprête à s’exprimer du haut de la tribune de l’Organisation des Nations-Unies, rappelons son allocution du 19 septembre 2019 au même endroit.

A l’occasion de la 75ème Assemblée générale tenue en 2019, le chef de l’Etat congolais avait déclaré : « Je note une convergence de vues avec le Secrétaire général quant à l’urgente nécessité de réadapter la configuration de la MONUSCO à l’évolution de la situation sur le terrain, en concentrant davantage les efforts sur les capacités d’intervention opérationnelle des forces onusiennes aux côtés des forces armées de la RDC », « En d’autres termes, la RDC a encore besoin de la MONUSCO, mais une MONUSCO non pléthorique, bien équipée, forte et dotée d’un mandat adapté, à l’image de la brigade d’intervention rapide qui avait jadis mis en déroute le Mouvement M23 », avait ajouté le numéro un rd congolais.

Le défi de la paix, de la sécurité et de la stabilité

Le président congolais avait aussi souligné que le plus grand défi de la République Démocratique du Congo est celui de la paix, de la sécurité et de la stabilité. Dans cette perspective, il avait proposé en juillet 2019, lors du 39ème sommet de la Communauté de développement d’Afrique australe (CDAA), une organisation intergouvernementale réunissant 16 pays de cette région, la création d’une coalition régionale à l’image de la coalition mondiale contre le terrorisme, pour éradiquer le fléau de l’insécurité créé par les groupes armés d’origine interne et externe.

Félix Tshisekedi avait rappelé qu’à l’Est de la RD Congo, les FARDC se battaient au quotidien, avec le concours de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO), « pour éradiquer les forces négatives qui sèment la mort et la désolation au sein de nos populations ».
« Certains de ces mouvements rebelles, notamment les ADF-MTN, opèrent par des actes terroristes conformes à leur appartenance à Daech, ce qui constitue une nouvelle menace tant pour mon pays que pour la sous-région ».

La solidarité des Nations Unies et de l’Union africaine saluée

Concernant l’épidémie d’Ebola qui sévissait dans l’Est de la RDC, le Président avait déclaré que la nouvelle stratégie de riposte commençait à produire ses effets, notamment dans la ville de Goma, « qui est aujourd’hui à l’abri du virus ». « Même si beaucoup a été fait, l’épidémie n’est pas encore éradiquée.

La stratégie sera renforcée par l’introduction de cinq nouveaux médicaments approuvés, en plus du vaccin contre la maladie à virus Ebola, qui permettront de se débarrasser complètement de la maladie ». « Fatshi » avait salué la solidarité manifestée par les Nations Unies et l’Union africaine dans la lutte contre cette épidémie. Quant au développement de son pays, le leader rd congolais s’était dit convaincu que la RDC devait jouer la carte de l’intégration africaine et que c’est pour cette raison que son Gouvernement soutenait le projet de Zone de libre-échange continentale, « tout en étant conscient qu’il se mettra en œuvre par étapes successives ».

S’ouvrir au monde en permettant l’exploitation réglementée de son sous-sol

« C’est dans cette vision que la RDC entend accélérer la mise en œuvre d’un programme de développement d’infrastructures à la hauteur de son immense superficie de 2,3 millions de kilomètres carrés, afin de relier le pays d’Ouest en Est et du Nord au Sud, de faciliter le transit des biens et des personnes et de libérer le potentiel agricole de nos provinces », avait-t-il souligné.

Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo avait rappelé que la RD Congo détient environ 70% des réserves mondiales des métaux stratégiques indispensables pour réaliser la transition énergétique et numérique qui s’impose à l’humanité. « Plutôt que d’utiliser ses réserves naturelles de minerais comme source de rente monopolistique, mon pays se propose de s’ouvrir au monde en permettant l’exploitation réglementée de son sous-sol contre un accompagnement à l’industrialisation et à la production de batteries et de composants à plus haute valeur ajoutée ».

L’intervenant avait d’ailleurs affirmé que le monde a soif de cobalt, de coltan, de lithium. Nous voulons des emplois industriels, de la formation et du développement. Par ailleurs, le chef de l’Etat s’était montré très soucieux de l’environnement, relevant que le changement climatique constitue une menace pour l’homme et ses droits fondamentaux, particulièrement pour les populations vulnérables. Pour lui, les effets du réchauffement de la planète et les dérèglements climatiques l’accompagnant se font de plus en plus sentir avec acuité dans le monde entier.

Un milliard d’arbres plantés en RD Congo à l’horizon 2030

« Notre action en faveur du climat et de l’économie verte n’est pas simplement une nécessité, mais plutôt une urgence et une obligation pour un avenir pacifique et durable », avait insisté F. Tshisekedi.

L’intervenant avait saisi l’occasion pour rappeler que la RD Congo avait pris des engagements fermes et contraignants pour réduire ses émissions de gaz carbonique, en vue d’atténuer les effets du changement climatique et qu’elle se montrait déterminée à tout faire pour parvenir à la mise en œuvre de ses engagements, surtout en faveur du climat, entre autres, par la préservation de ses forêts.

Il a rappelé les engagements pris par Kinshasa lors de la 74ème Assemblée générale des Nations Unies, notamment celui d’instituer en RDC des jardins scolaires et atteindre plus ou moins un milliard d’arbres plantés en RDC à l’horizon 2030.