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Clôture de 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre à Kinshasa:C.I.F.D.H-D fustige le silence de la justice

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Clôture de 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre à Kinshasa:C.I.F.D.H-D fustige le silence de la justice

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Kaz

A la clôture ce samedi 11 décembre, de 16 jours d’activisme contre la violence basée sur le genre, le centre international de formation en droits humains et développement( CIFDH-D), une organisation non gouvernementale de défense et de promotion des droits de l’homme et de développement démocratique basée à Kinshasa en RDC, a haussé le ton contre l’impunité.

Cette Organisation non gouvernementale de défense des droits humains a demandé à la justice congolaise de s’affirmer en poursuivant ouvertement les auteurs des abus sexuels, violences et autres violations des libertés humaines basées sur le genre.

«La justice doit agir» a déclaré Mr. Richardson ISSIA LIKEKE, Chef d’Antenne des Droits Humains Kasa-Vubu, à l’issue d’une conférence organisée ce même jour au carrefour des jeunes, à Matonge dans la commune de Kalamu. Plusieurs autres défenseurs des droits humains ont participé à ces assises sous le thème : traumatisme et droits humains.

A en croire MULE MULOPO TSHIMENA, l’une de dernières cibles des attaques à cause de son activisme, plusieurs femmes ont été touchées par les viols et violences basés sur le genre en R.D.Congo et rien n’a été fait en leur faveur. Ce dernier a rappelé des cas isolés fustigés plusieurs fois par CIFDH-D mais dont les auteurs se la coulent douce en République Démocratique du Congo.

C’est notamment les cas de Mamie Botele Losenge et Glodie LUBUYA KABEYA, deux femmes forcées à vivre des relations intimes sans l’avoir voulu après viols, Nadège Missemba Monzia et Eugenie Gibemba manika journaliste professionnelles de la Radio télévision nationale congolaise et indépendante toujours en fuite, après avoir frôlée la mort pendant l’exercice de leurs fonctions, insécurisées pour la première par un colonel devenu général, et pour la deuxième par des hommes en armes se réclamant des services de sécurité. La jeune étudiante Cynthia Malembe Tshangu, victime d’un réseau de proxénétisme a subit sans défense le même sort et ses bourreaux ont continué à menacer sa famille à Kinshasa.

« Nous attendons que l’Etat fasse quelque chose pour que nous croyons en la bonne volonté des dirigeants » a renchérit Mulopo Tshimena.

Les femmes oui, mais le cas encore plus illustratif est celui du grand défenseur des droits Humains, Paul NSAPU, récemment candidat à la présidence de la Commission Nationale Indépendante, qui a été agressé en pleine ville de Kinshasa sans qu’aucune autorité n’y fasse allusion jusqu’à ce jour. Simplement parcqu’il l’homme est connu pour son engagement dans la défense des victimes des régimes politiques qui se sont succédé à Kinshasa.

Le changement de régime à Kinshasa a certes encouragé plusieurs personnes regarder dans la bonne direction, mais le travail à faire reste grand pour que la justice ne demeure pas l’instrument de domination des vulnérables. La femme reste la cible des bourreaux et autres hors la loi.