Vanessa Zaina Kukelemeya, étudiante à l’Université Protestante du Congo (UPC), a été sauvagement violée par un de ses professeurs qui, après avoir commis son forfait, menace sa victime de la tuer au cas où elle divulguait le secret.

En effet, étudiante à l’UPC dans la faculté de l’Économie, Vanessa Zaina étudiait normalement, alors qu’elle n’était qu’en première année. C’était pendant l’année académique 2011-2012.

Le cauchemar a débuté lorsqu’elle est passée en 2e graduat. Le 18 février 2013, le prof Ilashi, comme c’est de lui qu’il s’agit, a commencé à lui faire la cour. Mais l’étudiante a opposé une résistance farouche, ce qui a poussé le violeur a usé de chantage: “si tu refuses, tu vas échouer”.

Un jour, alors que la pauvre s’était innocemment rendue au bureau de son bourreau pour lui remettre son travail pratique (TP), celui-ci l’a forcée de coucher avec lui, avant de fermer la porte à clé. La fille a catégoriquement refusé, jusqu’à ce que le fameux professeur lui a pointé une arme à feu, un pistolet, au front. “Si tu cries encore, je tire”, lui a-t-il promis.

Sans défense, la fille a été violée sur la table de son bureau. “Si tu en parles aux gens, j’userai de mon influence politique pour te tuer”, lui a-t-il dit à la fin.

De retour à la maison, Zaina en a parlé à ses parents. Ces derniers ont opté pour le dépôt d’une plainte au Parquet. De là, le procureur leur a exigé les preuves du viol, à savoir la certification d’un médecin spécialisé. C’est ce qui a été fait car les parents l’ont immédiatement conduite à l’hôpital pour attester le forfait commis.

Ainsi, pour protéger la fille, sa famille a décidé de la soustraire de la République démocratique du Congo, au regard de l’insécurité qu’elle courait au quotidien. Depuis, on n’a plus de nouvelles de la fille. Difficile de dire si elle a réussi à s’échapper des griffes de son prédateur.

DK