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“Sauvons la RDC” fait un constat amer sur l’état de la Nation

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“Sauvons la RDC” fait un constat amer sur l’état de la Nation

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Après une analyse profonde de la vie nationale

Cette plate-forme n’entend pas se laisser faire face au régime de Kinshasa et peaufine une série de recommandations qu’elle compte dévoiler ce jeudi 03 mars 2014!

Sauf imprévu, la plate-forme sociopolitique “Sauvons la RDC” va lever aujourd’hui le voile sur les recommandations de sa première convention qui se clôture ce jeudi 03 mars 2014.

Cette plate-forme, selon Christopher Ngoy Mutamba, coordonnateur général de la Société civile de la République démocratique du Congo, n’entend pas se laisser faire par le régime de Kinshasa.

Lancés depuis le 31 mars dernier en la salle paroissiale de Notre Dame de Fatima dans la commune de la Gombe à Kinshasa, ces travaux ont permis à la plate-forme de dresser un constat amer sur l’état de la Nation. A l’issue des travaux en ateliers, chaque commission a fait son rapport à l’assemblée plénière où un constat amer a été dégagé.

Les recommandations formulées par ces commissions devraient d’abord être traitées à hui-clos avant leur publication sous forme d’un rapport final.

Parmi les commissions qui ont défilé pour exposer leurs rapports, figurent entre autres celles chargées de l’armée, police nationale et des services de sécurité, des questions électorales, de la crise de légitimité et de la balkanisation et des accords signés.

Selon certaines indiscrétions, l’armée, la police nationale et les services de sécurités de la RD Congo sont infiltrés par des étrangers. Il se pose, en outre, le problème de la non-exécution des recommandations relatives à l’armée, police et services de sécurité conformément à l’Accord global et inclusif issue de Sun City, et d’une intégration bâclée à travers le brassage initié après l’accord signé entre le gouvernement congolais et le CNDP.

Un autre constat est le démantèlement des officiers supérieurs compétents dans l’armée, la police et les services de sécurité du pays. Ces institutions sont, en même temps, instrumentalisées et tribalisées à outrance. Selon l’un des rapports, les militaires se livrent à la mendicité.

Concernant la CENI (Commission électorale nationale indépendante) ,elle ne s’est pas montrée neutre, mais a plutôt opté pour la politique du régime au pouvoir, selon un des rapports des commissions. C’est pourquoi la plate-forme a été invitée à prendre l’engagement de dénoncer le manque d’impartialité de la CENI.

Pour cette commission, la feuille de route de Malumalu ne respecte pas la Constitution du pays. La commission a réitéré son soutien à l’Accord global et inclusif de Sun City qui avait bien défini les choses en matière d’élections.

La commission sur la crise de légitimité est revenue sur les élections de 2011. Ces scrutins, selon les membres de ladite commission, ont été entachées d’irrégularités et de fraudes massives. Constat fait après avoir analysé la situation d’un premier Président de la République qui avait prêté serment et d’un deuxième bénéficiant de la légitimité populaire.

La commission a planché aussi sur la situation de l’Assemblée nationale dont les ¾ de membres ont été désignés par la CENI, tandis que certaines institutions sont arrivées déjà fin mandat (Sénat, Assemblée provinciales et des gouverneurs des provinces).
C’est dans le rapport de la commission concernant la balkanisation et les accords signés au pays que des révélations accablantes ont été faites.

Les membres de cette commission ont soutenu que le danger de la balkanisation est réel. Tout serait parti des accords signés par le pays avec certains mouvements rebelles.

Cela avec la complicité de certaines autorités du pays. Parmi ces accords figurent ceux de Lemera, d’Addis-Abeba et d’autres signés avec le fameux M23
Par L.K.T.

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