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Sous l’impulsion de François LukangakaKayila : La population de Ndanu se prend en charge pour lutter contre les inondations

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Sous l’impulsion de François LukangakaKayila : La population de Ndanu se prend en charge pour lutter contre les inondations

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Suite aux pluies qui se sont abattues ces derniers jours sur la ville de Kinshasa, causant d’énormes dégâts matériels, la population du quartier Ndanu, 17ème Rue, dans la commune de Limete, appuyée financièrement par François LukangakaKayila, habitant du quartier, a décidé de se prendre en charge pour lutter contre les inondations dans cette partie de la capitale.

Des sacs de sable, pioches, bêches, gants, bottes, blousons et autres matériels ont été achetés pour ne plus subir les conséquences de grosses pluies diluviennes et rendre le quartier agréable.

Ces sacs de sable, soutenus par des bambous de Chine, sont placés le long de la rivière N’Djili qui déborde à chaque tombée de pluie, quittant ainsi son lit pour se déverser dans les parcelles et toutes sortes d’habitation, endommageant une bonne partie de ce coin.

Décidé à lutter contre ces inondations, François LukangakaKayila informe que plusieurs autorités de la ville de Kinshasa sont passées visiter le quartier Ndanu en vue de trouver une solution à ce problème qui trouble le social de la population.

Principalement le gouverneur de la ville, André Kimbuta, qui a promis de revenir dans deux semaines, lors de son dernier passage après la dernière inondation, pour arranger la digue, de manière à ce que l’eau de la rivière ne déborde plus. ” Malheureusement, jusqu’aujourd’hui, il n’est jamais repassé “, regrette François Lukangaka.

Subitement, poursuit-il, ” nous avons suivi, par la voie des ondes, un communiqué de madame la ministre provinciale Thérèse Olenga, nous demandant de quitter le quartier, ce qui n’est pas croyable pour un gouvernement responsable “, s’exclame-t-il. Car, lorsque l’Etat prend la décision de faire quitter un groupe de personnes un endroit, il doit, logiquement, préparer un nouveau milieu d’accueil. Ce qui n’est pas fait. ” On nous fait déguerpir ici pour aller où ? ” se demande-t-il.

Déjà, fait remarquer François Lukangaka, les autorités de la ville n’ont pas encore trouvé de solutions pour les compatriotes Congolais expulsés de Brazzavillequi passent des nuits entières à la belle étoile, du côté de la maison communale de Kinshasa et ailleurs.

Mais on veut encore déverser tout un quartier dans la rue, peut-être sur le boulevard Lumumba, pour empirer davantage la situation sociale des Congolais.

Et pour ne pas subir ce traitement, toute la population a pris la décision d’arranger elle-même la digue pour mieux canaliser l’eau de la rivière en cas de plus torrentielle. Question de contraindre les autorités de la ville à revenir sur leur décision.

Deux comités pour accélérer les travaux

Prenant le devant pour trouver une solution à ce problème, François Lukangaka a mis en place deux comités pour faire accélérer les travaux. Il s’agit du comité de suivi et du comité technique, les deux composés de près de 10 membres qui encadrent 30 jeunes largués sur le terrain, le long de la rivière N’Djili, pour les travaux de digue, à qui une motivation est versée quotidiennement, en plus de leur ration. Tout cela, grâce aux moyens propres de François Lukangaka.

Car, jusque-là, la ville n’a pas encore mis la main à la poche comme promis pour venir en aide à la population de cette partie de la ville de Kinshasa qui compte des milliers d’habitants. ” Nous avons commencé les travaux, manuellement. Nous avons les moyens humains, mais s’ils veulent nous aider, nous avons besoin de beaucoup de sacs. Parce que nous ne voulons pas habiter la rue comme nos compatriotes venus de Brazzaville “, déclare-t-il.

Par LM

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