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Matinée de plaidoyer et de renforcement des capacités sur le leadership des femmes vivant avec le VIH de Kinshasa

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Matinée de plaidoyer et de renforcement des capacités sur le leadership des femmes vivant avec le VIH de Kinshasa

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La salle de conférences du Programme National Multisectoriel de Lutte contre le Sida (PNLMS) à Kinshasa a servi de cadre, mercredi, à une matinée de plaidoyer et de renforcement des capacités sur le leadership des femmes championnes pour le changement avec la participation d’une vingtaine de femmes leaders des associations des personnes vivant avec le VIH.

Cette matinée organisée par l’ONUSIDA et l’ONU Femme a été marquée par trois exposés suivis d’un débat : la restitution de l’atelier international sur la notion de conception de la formation de développement du leadership pour les championnes du changement qui a été organisé du 3 au 5 novembre 2015 à Abuja au Nigeria ; l’autonomisation des femmes vivant avec le VIH et la nécessité pour ces femmes de s’organiser en réseau pour mieux défendre leurs intérêts.

Renforcement des capacités du réseautage

Le point focal en RD Congo de la communauté internationale des personnes vivant avec le VIH (ICW), Mme Laure-Marie Kitanu, qui a participé à l’atelier d’Abuja a, pour l’occasion, indiqué que cette session de formation a porté essentiellement sur le renforcement des capacités du réseautage et sur la réalisation des options B et B+ pour le traitement du Sida et de l’atteinte de l’objectif 90, 90, 90 dans la riposte au VIH/Sida.

L’option B consiste à placer immédiatement sous traitement aux antirétroviraux (ARV) toute personne diagnostiquée séropositive, quel que soit le niveau des anticorps. L’option B+ consiste à mettre sous traitement aux ARV les femmes enceintes séropositives.

Quant à l’objectif 90, 90, 90, il vise à ce que : 90% de PVV (personnes vivant avec le VIH) connaissent leur statut sérologique ; 90% de PVV qui connaissent leur statut sérologique bénéficient d’un traitement antirétroviral ; 90% de celles qui sont sous traitement aient une charge virale indétectable.

Le Directeur pays de l’ONUSIDA, le Dr Marc Saba a, à cette même occasion, demandé aux femmes vivant avec le VIH de positiver leur propre image, d’être en avant-garde de la lutte et de vivre leur séropositivité avec courage et abnégation. Pour lui, les femmes séropositives doivent être à la tête des initiatives qui contribuent à créer des espaces de lutte améliorée contre la discrimination et la stigmatisation.

Ne pas se sous estimer

Dans son exposé sur l’autonomisation de la femme vivant avec le VIH, Mme Nathalie Marini de l’ONUSIDA a insisté sur le fait que cette femme ne doit pas se sous estimer, mais elle doit elle-même se prendre en valeur. Il est nécessaire, a-t-elle dit, que la femme séropositive puisse atteindre son autonomisation pour qu’elle ne puisse pas se sous estimer.

La présidente provinciale de l’UCOP+ de Kinshasa, Mme Geneviève Mayizi a exposé sur l’importance de s’organiser en réseau pour les femmes vivant avec le VIH afin de mieux se faire entendre.

Par Norbert Tambwe

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