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Une vingtaine de candidats pour succéder à Timothée Kombo

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Une vingtaine de candidats pour succéder à Timothée Kombo

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Ces candidatures ont été déposées hier jeudi au Bureau de l’Assemblée nationale respectivement par les députés Toussaint Alonga, Serge Mayamba, Basile Olongo, Rémy Masamba…

La procédure de remplacement de feu le 2ème vice-président du Bureau de l’Assemblée nationale a été enclenchée hier jeudi 9 juin. Dans cette optique, les services compétents de la Représentation nationale ont entrepris d’enregistrer une vingtaine de candidatures à ce poste, devenu vacant depuis le décès de Timothée Kombo Nkisi en avril dernier.

Parmi les postulants, se trouvent notamment Rémy Masamba, Serge Mayamba et Papy Nyango, qui se réclament tous membres du parti « Union pour la Démocratie et le Progrès Social » (UDPS).

Les autres sont membres des partis alliés à l’UDPS, avec laquelle ils forment un même groupe parlementaire « UDPS et alliés ».

Il s’agit de Toussaint Alonga, Emmanuel Mbwela, Basile Olongo, Koko Munoko, Benjamin Muamba, Mbuyi Mamba etc.

Certains députés ont envoyé des délégués pour déposer leurs candidatures, à l’instar de Samy Badibanga. D’ores et déjà, une certaine presse donne Rémy Masamba pour favori.

La parité mise à mal

Interviewé par la presse, Serge Mayamba s’est gardé de parler des motivations qui l’ont poussé à postuler. Il a pris rendez-vous avec les hommes et femmes des médias pour la journée du lundi 13 juin, réservée à la campagne électorale.

De son avis, les dissensions internes de l’UDPS en particulier, et celles de l’Opposition politique, en général, n’ont rien à avoir avec les ambitions de chaque député engagé dans la course électorale pour le poste de 2ème vice-président du Bureau de la chambre basse du Parlement de la République.

Pour leur part, les observateurs sont surpris de voir un si grand nombre d’élus du peuple se bousculer pour un seul poste.

Ils souhaiteraient voir les membres de l’Opposition se réunir autour d’un candidat en vue d’éviter de permettre à la Majorité présidentielle (MP) d’imposer un candidat favorable à ses intérêts. Dès lors, rien n’est encore perdu. Les opposants ont encore le temps de réfléchir pour désister en faveur d’un candidat capable de défendre les couleurs de leur plateforme.

Un autre constat amer concerne l’absence totale ou quasi-totale de la gent féminine parmi les candidats, comme s’il n’existait pas, au sein du groupe parlementaire UDPS et alliés, de femmes députées. S’agit-il d’une exclusion de cette catégorie de députées ou simplement, ces dernières n’ont pas le courage de s’afficher ?

Par Marcel Tshishiku

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