Type de recherche

Joseph Kabila appelé à suivre l’exemple d’Ibrahim Boubacar Keïta du Mali

A la une La Tempête des Tropiques Nation POLITIQUE

Joseph Kabila appelé à suivre l’exemple d’Ibrahim Boubacar Keïta du Mali

Partager

Doté d’un Statut d’observateur auprès de la Commission Africaine des droits de l’homme et des Peuples, dont le siège est basé à Banjul, en Gambie, la Voix des Sans Voix pour les Droits de l’Homme (VSV) salue la décision sage et réfléchie prise par le président de la République du Mali, Ibrahim Boubacar Keïta, relative au report  du projet de révision de la Constitution de son pays à travers le référendum.

  Ce projet de révision du texte fondamental qui n’a pas rencontré l’assentiment du peuple malien a suscité des tollés de protestation sur toute l’étendue du territoire de ce pays africain pour exiger au Chef de l’Etat d’y renoncer et ce, à travers le slogan « Ne touche pas à ma constitution ».

Face au  climat politique très tendu augurant des affrontements entre les différentes parties et donc d’occasionner des violations des droits de l’homme, IBK  a écouté son peuple.  Ainsi, le vendredi  18 août dernier, le président malien a décidé de reporter ledit projet en vue de privilégier  la décrispation du climat politique et l’apaisement dans son pays.

Un bel exemple à suivre

Bel exemple pour la VSV, qui demande au président Kabila confronté, à la problématique de l’organisation des élections au plus tard le 31 décembre 2017 de suivre l’exemple de son homologue malien,ayant évité le pire à son pays en respectant la volonté et les aspirations de son peuple, malgré les pressions des faucons de son camp qui le poussaient à maintenir un projet  de  révision  de la Constitution contesté et décrié par tout le monde, jusqu’au-delà des frontières du Mali.

La VSV estime que le président Joseph Kabila doit respecter la volonté de la population, qui tient à aller coûte que coûte aux élections avant  fin  2017. L’ONGDH demande au numéro un congolais de  ne pas trop se fier aux  mauvais  conseils de certaines  personnalités de la Majorité Présidentielle, plus enclines à sauvegarder leurs intérêts personnels. Il devrait plutôt privilégier, à l’instar de son homologue du Mali, l’apaisement et la décrispation politique qui doivent impérativement passer par  l’organisation des élections avant  fin  2017.

« Il est temps qu’il se ressaisisse pour éviter d’autres violations massives des droits de l’homme dues au processus électoral », conseille l’ONGDH. L’organisation  se rappelle des nombreux morts provoqués par les tentatives de révision de la loi électorale en janvier 2015, des tueries de septembre et décembre 2016 à Kinshasa et en provinces consécutivement au torpillage du processus électoral.

Pour l’association, les Congolais ont déjà payé un lourd tribut suite à l’absence de volonté politique d’organiser les élections dans le délai constitutionnel.

Par Godé Kalonji

Laissez un commentaire

Your email address will not be published. Required fields are marked *