Prince Bushiri Bin Morisho, président national de l’Alliance des Compatriotes pour le Salut Public(ACSP), demande la convocation d’un troisième dialogue de la trempe de la Conférence Nationale Souveraine, sous les bons offices de la Commission de l’Union Africaine, appuyée par d’autres partenaires.  L’homme s’est exprimé ainsi hier lundi 28 août,  devant l’immeuble le Paradiso, à Kinshasa/Gombe.

L’ACSP, un parti politique regroupant en son sein les compagnons de Mzee Laurent Désiré Kabila, se veut un parti d’avant-garde, en combat pour le salut des Congolais et Congolaises. S’agissant des deux dernières rencontres, à sa voir le dialogue du 18 octobre à la cité du l’Union africaine et celui du 31 décembre 2016 au siège de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO),il a fait un constat malheureux :

la mauvaises conception et application des résolutions du premier  dialogue et la non application des résolutions de l’accord du 31 décembre 2016 sans oublier  le manque d’inclusivité tout comme l’auto-exclusion.  Pour l’ACSP il faut, à l’issue de ce troisième  forum, qui répondra certainement aux questions soulevées plus haut, une période de transition de 36 mois, décrétée pour pacifier les esprits et les cœurs aux fins d’apporter un réel changement devant conduire les Congolais  à la quatrième République.

Concernant l’accord du 31 décembre 2016, Prince Bushiri Bin Morisho a pointé du doigt la mauvaise conception, l’application  inadaptée et le fixisme comme étant à la base des controverses qui persistent jusqu’à ce jour dans les opinions des protagonistes, malgré l’espoir qu’il a suscité en tant que dernier recours apparu comme la voie dans la recherche du règlement de la crise politique.

Cette formation politique  affirme que malgré les nombreuses conférences et dialogues ayant marqué l’histoire politique de la Rd Congo depuis 1960, aucune solution durable n’a pu être trouvée aux crises à répétition. Ces crises trouvent leurs origines, dans la majeure partie des cas, dans la légitimité du pouvoir et cela depuis la révocation du Premier ministre Patrice Emery Lumumba par le président Kasa-Vubu, suivi après quelques mois de son assassinat.

Par Julie Muadi