Le Secrétaire Général de l’UDPS (Union pour la Démocratie et le Progrès Social), Jean-Marc Kabund-A-Kabund, a lancé officiellement mercredi dernier au cours d’une matinée politique organisée au siège de son parti la campagne de mobilisation populaire de l’UDPS.

Elle stipule que chaque combattant dans son coin devra être muni des mégaphones, sifflets, rameaux sans craindre qui que ce soit pour pousser définitivement Joseph Kabila à la porte de sortie avant le 31 décembre de l’année en cour. Le Secrétaire général de l’UDPS est formel : « si Joseph Kabila ne quitte pas le pouvoir d’ici le 31 décembre 2017, j’arrêterai de faire la politique».

En outre le SG se dit ne pas être inquiet du tout du fait de  l’acceptation du calendrier électoral par l’Union Européenne et les Etats-Unis d’Amérique car, poursuit-il, en 2016 ils ont fait la même chose, mais Joseph Kabila n’avait pas pour autant respecté la Constitution et encore moins l’Accord de la Saint Sylvestre.  Nous allons nous prendre en charge, a déclaré le SG Kabund. Jean-Marc a répondu ainsi aux politiciens qui doutent encore d’un éventuel départ du président Joseph Kabila d’ici le 31 décembre de l’année en cours.

Le secrétaire général du parti a demandé aux combattantes et combattants sympathisants de son parti de descendre dans la rue  pour contraindre le président Kabila à la démission avant le 31 décembre 2017.  Il a qualifié de distraction la position de la Communauté Internationale soutenant le calendrier électoral publié par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI).

L’UDPS n’a rien à voir avec cette décision de la Communauté Internationale qu’il considère comme une distraction au meme titre que celle de Barack Obama qui avait exigé en son temps que les élections soient organisées au plus tard le 31 décembre 2016 et que la Constitution devrait être respectée. Rien de tout cela n’était fait. Il convient de note que plusieurs mouvements Citoyens ont  appelé aussi à une manifestation populaire avant la date fatidique.

Par Julie Muadi