L’ambassadeur de la République Arabe d’Egypte à Kinshasa a remis, mardi 20 mars, un don de produits pharmaceutiques à la Polyclinique de la Radio Télévision Nationale Congolaise (RTNC). A cette occasion, l’ambassadeur Youssry Khalil a remercié le ministre congolais du Commerce extérieur de son implication dans les démarches ayant facilité l’arrivée de ces produits à leur destination finale. Il a précisé qu’arrivé sur le territoire de la RD Congo depuis décembre 2017, ce lot de médicaments est un cadeau du peuple égyptien au peuple congolais et, en particulier, au personnel de la RTNC.

Youssry Khalil a également remercié M. Stéphane, un cadre de l’ambassade égyptienne en RDC, d’avoir mené des démarches en vue de réunir ces médicaments pendant deux mois. Il a promis d’œuvrer pour la conclusion d’un partenariat durable entre l’ambassade et la Polyclinique de la RTNC, la construction d’un pavillon égyptien dans l’enceinte de la cité de la RTNC, la formation du personnel médical et la dotation en médicaments dudit pavillon.

Pour sa part, Mme le directeur général de la RTNC a remercié l’ambassadeur du pays des Pharaons. Nicole Dimbambu a reconnu que ces produits pharmaceutiques vont contribuer à l’amélioration de la santé du personnel de son entreprise qui compte neuf mille agents.

Elle a présenté la Polyclinique de la RTNC qui dispose de dix-huit lits, six agents administratifs, six médecins et  quarante infirmiers, pour soixante consultations médicales par jour. Concernant les services, cette formation médicale comprend un laboratoire, des salles de kinésithérapie, de pédiatrie, de dentisterie, de chirurgie…

Le geste de l’ambassade de la République Arabe d’Egypte a été salué par les observateurs qui, néanmoins, ont fustigé le retard avec lequel les médicaments sont arrivés à leur destination finale, avec tous les risques d’être périmés avant même leur utilisation. A cet égard, les autorités congolaises ont le devoir de prendre des dispositions qui s’imposent pour éviter pareil désagrément à la prochaine occasion.

Par Marcel Tshishiku