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Dépôt de la liste des partis politiques à la CENI : La sincérité de Mova Sakany à rude épreuve

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Dépôt de la liste des partis politiques à la CENI : La sincérité de Mova Sakany à rude épreuve

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Le Vice-Premier ministre doit éviter tout autre prétexte à Nangaa qui peine à convaincre sur sa machine à voter

Plus que quelques heures, le Vice-Premier ministre et ministre de l’intérieur, Henri Mova Sakany, va déposer à la centrale électorale, la commission électorale nationale indépendante, CENI en sigle, la liste définitive des partis politiques en prévision des élections attendues le 23 décembre 2018 par la communauté tant nationale qu’internationale.

Dans le chef de l’opinion publique, le dépôt de cette liste doit avoir pour vocation la fin du dédoublement des partis et des alliances politiques délibérément (créés et entretenus) par le pouvoir dans l’intention à peine voilée d’empoisonner le processus électoral et partant de saborder l’opposition.

Rassop en danger

Regroupement des partis et des organisations politiques, le Rassemblement des Forces Politiques et Sociales acquises au changement est singulièrement visé par la majorité  du fait qu’il est le principal sinon l’unique adversaire politique ayant pignon sur rue par lequel jure le peuple congolais.

Selon une certaine phobie qui hante l’opposition et plus particulièrement de nombreux sociétaires  de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, UDPS en sigle, parti du défunt Etienne Tshisekedi dont la dépouille mortelle attend encore d’être rapatriée mais aussi le plus grand parti qui donne du fil à retordre au pouvoir de par notamment son expérience sur le terrain et sa popularité notoire, il y a risque d’assister à une nouvelle manœuvre dilatoire, bref une nouvelle crise dans la mesure où le principal parti de l’opposition dédoublé est revendiqué aussi par l’aile Tshibala, actuel premier ministre, bras séculier du pouvoir. Dans cette perspective, on relancera de plus belle crise.

D’autres formations politiques, pour la plupart membres du G7 ont à dessein dédoublées avec risque d’une probable disqualification.  Ce qui ferait le jeu du pouvoir.  Dans le lot figure également une série de formations politiques composantes de la nouvelle plate forme « Ensemble pour le changement» qui soutient la candidature longtemps annoncée de Moise Katumbi à la présidence de  la République.

  Bien coté hier par son ancienne famille politique au pouvoir, l’ancien gouverneur du Katanga, dissident de la majorité politique, se trouve désormais dans le collimateur du pouvoir.  Son péché capital est de s’être déclaré candidat au sommet de l’Etat. De par cette option, Moise Katumbi semble avoir commis le crime de lèse majesté.

Le vice premier ministre récemment permuté sans doute pour des motifs stratégiques, porte dès lors la lourde responsabilité de garantir des élections apaisées en RDC, surtout qu’il vient de réussir à mettre le holà en Ituri. Sous cette logique, il y a lieu de redouter aussi le comportement du président de la CENI, souvent accusé de connivence avec le pouvoir, de trouver là un prétexte fallacieux pour retarder davantage l’organisation des élections.

Autre anguille sous roche est la machine à voter nulle part prévue dans la constitution et encore moins dans l’Accord politique et tant décriée dans les rangs de l’opposition mais que Corneille Nangaa tient à imposer même au prix de la violation des textes légaux.  En attendant, on attend voir agir l’ancien secrétaire général du PPRD …

Par GO

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