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Après la liberté leur accordée en décembre : Plusieurs détenus graciés ont regagné volontairement la prison !

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Après la liberté leur accordée en décembre : Plusieurs détenus graciés ont regagné volontairement la prison !

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Pour des raisons de survie, certains de ces anciens prisonniers commettraient des délits pour être à nouveau incarcérés

Plus ou moins 80% des quelque 200 détenus libérés à la fin du mois de décembre dernier en République démocratique du Congo, dans le cadre de grâces présidentielles accordées par le  président sortant  Joseph Kabila, ont regagné la prison centrale de Makala.  Selon Georges Mfulu Mabi Makanda, secrétaire général du ministère de la Justice, se confiant à Radio Okapi, certains parmi ces ex-prisonniers qui n’ont pas de maison et préféraient rester dans des camps de détention ! ”  Nous, en tant que pénitenciers, nous n’avons pas compris ce phénomène.(…)

L’administration pénitentiaire ne peut pas comprendre que quelqu’un qui a passé douze ans dans une prison puisse, après un mois, y rentrer. Certains même commettent de petites infractions pour regagner la prison parce que là ils se sentaient mieux “.  Deux cents prisonniers de la prison centrale de Makala – alias Centre pénitentiaire et de rééducation de Kinshasa (CRPK) -, dans le centre de la capitale congolaise, avaient été libérés début janvier en vertu d’une mesure de grâce accordée quelques jours plus tôt par l’ex-président Kabila.

Elle s’appliquait à des détenus dont la peine était inférieure ou égale à trois ans.

Selon le site belge d’information Lalibre.be, parmi les bénéficiaires se trouvaient un député de l’opposition, Gérard Mulumba, dit ” Gecoco “,  inculpé d’ ” outrage au chef de l’État “, ainsi qu’Éric Kikunda, un citoyen belge d’origine congolaise, derrière les barreaux depuis le 26 septembre 2009 en République démocratique du Congo.  Arrêté, M. Kikunda avait été condamné à vingt ans de prison, réduits à dix en seconde instance pour complicité dans la même affaire que celle de l’avocat Firmin Yangambi et défenseur des droits de l’homme – entre-temps lui aussi grâcié.

Ce défenseur des droits de l’homme avait été condamné à la peine capitale pour détention illégale d’armes de guerre et pour tentative d’insurrection – une accusation qu’il a toujours contestée. Kikunda avait été expulsé vers la Belgique peu après sa libération.

Par YHR

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