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N’Sele : Des enseignants contre l’occupation de leurs parcelles à Mpasa

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N’Sele : Des enseignants contre l’occupation de leurs parcelles à Mpasa

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Les enseignants et fonctionnaires unis au sein d’une plate-forme dénommée “Collectif des enseignants de Kinshasa-Est” accuse l’Hôtel de ville de Kinshasa, fustigeant ses agents, d’occupation illégale de leurs parcelles, situées au quartier Mpasa, dans la commune de la N’Sele, à Kinshasa.

Cette accusation a été faite, le week-end dernier, par M. Zéphyrin Kinono, porte-parole de circonstance de cette structure qui a indiqué que cette situation d’occupation illégale a commencé en 2010, où l’Hôtel de ville de Kinshasa a arraché aux propriétaires de ces parcelles le ¾ de terrain, soit 45 hectares sur 78 pour cause d’utilité publique.

Le ¼ de terre qui était resté, soit les 33 hectares leur ont été cédés pour habitation. Les contrats de location ont même été signés avec la République. Après quelques années de cohabitation pacifique, l’Hôtel de ville, par ses agents assoiffés d’argent, est revenu pour ravir à ces enseignants le ¼ de terrain restant, pourtant occupés déjà par ces mêmes enseignants.

Confirmé par le nouveau gouverneur de la ville

Le communiqué officiel du nouveau Gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila, du 13 mai 2019, confirme cette occupation illégale. C’est ainsi que dans ce document, il a été interdit à toute personne de construire dans le périmètre du site du Centre d’enfouissement technique de Mpasa, où se trouvent justement ces terrains querellés.
Suite à cette situation, les enseignants et fonctionnaires dénoncent, avec la dernière énergie, cet acte qui entre en contradiction avec l’Etat des droits prôné désormais par le Président de la République, Félix A. Tshisekedi.

Ainsi, le Collectif des enseignants de Kinshasa-Est dit non à l’occupation illégale de leurs parcelles par l’Hôtel de ville de Kinshasa, non à la violation des droits des faibles par l’instrumentalisation de la police nationale, et non à la loi de la jungle. Il exige le respect des textes légaux.

Par Thony Kambila

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