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La Révolution de la modernité et ses failles : Le Parc de Bukanga-Lonzo achevé par des Kabilistes

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La Révolution de la modernité et ses failles : Le Parc de Bukanga-Lonzo achevé par des Kabilistes

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D’autres intérêts agro-pastoraux ne sont pas étrangers à cette situation
Par MKM

A la faveur d’un Magazine diffusé en lingala sur plusieurs chaînes de TV à Kinshasa, il a été entendu de troublantes révélations sur le projet parc agro-industriel de Bukanga-Lonzo, installé dans la province de Kwango. Franklin Tshamala a touché sans ambages les véritables, selon lui, saboteurs de cette initiative, voulue pour lutter contre la pauvreté et l’insécurité alimentaire.

Il s’agit principalement, a insisté cet ancien Vice-ministre en charge du Plan, devenu par la suite Communicateur du Front Commun pour le Congo (FCC), de nombreux sociétaires de cette famille politique, à laquelle appartient Augustin Matata Ponyo, dont le Gouvernement qu’il dirigeait était initiateur du projet pilote, qui devrait servir de modèle dans d’autres provinces. Une mission de prospection s’était déjà rendue dans le Kongo Central.

A en croire Franklin Tshamala, la situation s’est gâtée au moment où tout le monde au FCC envisageait d’être dauphin de Joseph Kabila Kabange, contraint de respecter les deux mandats présidentiels déjà effectués. Les prétendants se livrèrent ainsi à des luttes souterraines, en se jetant des peaux de banane. La seule province du Maniema, d’où est issu Emmanuel Ramazani Shadary, présenté à la dernière minute à la surprise de plusieurs acteurs du sérail kabiliste, sans oublier Augustin Matata Ponyo, comptait plusieurs prétendants, dont les rapports sont encore loin de revenir au beau fixe.

Ainsi en 2016, le programme a dû mettre la clef sous le paillasson. Et les Sud-Africains, devenus par la force des choses actionnaires, alors qu’ils s’étaient pointés pour construire. Ce, en abandonnant des tracteurs neufs jamais utilisés, avec des moteurs retirés et montés sur des baleinières appartenant aux privés, sans oublier des sacs d’engrais chimiques exposés à la péremption.

Les opérateurs dans l’agro-pastoral ne sont pas étrangers à cet arrêt. Eux se voyaient très mal partis de faire face à la concurrence. Il en est aussi d’autres intérêts étrangers et des fournisseurs déjà positionnés sur le marché congolais en divers produits issus de l’agro-pastoral.

Toutefois Franklin Tshamala n’a pas pu donner une réponse satisfaisante à la question de la présentatrice de savoir qui est responsable de la rupture du projet ayant déjà été financé à plus de $US 100 millions. Mais pour les Sud-Africains, $US 250 millions ont été sortis. Ils l’ont dit au ministre de l’Agriculture. Joseph-Antoine Kasongo Mukuta était contraint de les approcher pour avoir des pièces sur ce projet, pour n’avoir rien trouvé au cabinet à son avènement.

Ce que vient de vivre le Premier ministre avait été déjà décrit par le ministre de l’Agriculture, lors de son passage à l’émission Top presse, de Top Congo FM.

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