Par Dieudonné Muaka Dimbi

Les autorités de la Province Éducationnelle du Kongo Central 1, piquées on ne sait par quelle mouche, imposent à chaque élève des écoles tant primaires que secondaires, de payer 5.000 Fc qu’elles viennent d’’inclure aux frais déjà existants en guise de ceux liés à l’enseignement à distance ; torpillant ainsi la gratuité de l’enseignement de base prônée par le Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Cette escroquerie de mauvais goût serait orchestrée par lesdites autorités avec la complicité de certains cadres et agents du ministère en charge de l’EPST dont le silence jusqu’à ce jour intrigue. Cette pratique honteuse a été dénoncée par les acteurs du Cadre de Concertation des Organisations de la société civile locale qui estiment que les élèves de cette contrée de l’ex District du Bas-fleuve n’avaient jamais bénéficié un seul instant des acquis de la nouvelle technologie de l’enseignement à distance mise en œuvre pendant la période où les cours, à travers toute l’étendue de la République Démocratique du Congo, étaient interrompus sur décision du Gouvernement congolais à cause de la Covid-19.

Pour la matérialisation de leur sale besogne, ces autorités de la Province Éducationnelle du Kongo Central 1 ont mandaté une mission dans ce territoire pour procéder à la récolte de ces frais inventés de toutes pièces dans différentes écoles fonctionnant à Lukula comme si ce territoire ne figurait pas dans la carte géographique de la République Démocratique du Congo.

Non content de cet agissement qui frise la tricherie, les acteurs dudit cadre, à travers leur nouveau Président, ont lancé un appel pressant en direction des responsables de la province Éducationnelle du Kongo Central 1 et du ministère provincial ayant la gestion de l’Enseignement primaire, secondaire et technique dans leurs attributions, de bien vouloir rappeler au plus vite cette mission qui rançonne les parents d’élèves qui ne savent plus à quel saint se vouer.

Justin Luemba Makoso, Gouverneur a.i du Kongo Central doit donc se pencher urgemment sur ce dossier et, éventuellement, sanctionner sévèrement ses auteurs et commanditaires habitués à torpiller la gratuité de l’enseignement de base.