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Bien représentées lors de l’élection des gouverneurs de provinces: les femmes congolaises enfin actives dans la gestion des affaires publiques

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Bien représentées lors de l’élection des gouverneurs de provinces: les femmes congolaises enfin actives dans la gestion des affaires publiques

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Par Bamporiki Chamira

Le Vendredi 6 mai, la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a conduit avec brio des élections de Gouverneurs et vice-Gouverneurs dans 14 des 26 provinces du pays.

Il s’agit respectivement des provinces du Bas-Uele, du Haut-Lomami, du Kasaï Central, du Kasaï Oriental, du Lomami, de Maï-Ndombe, du Maniema, de la Mongala, du Sankuru, du Tanganyika, de Kinshasa, du Kwango, du Kongo Central et de la Tshopo!

La particularité très remarquée et très remarquable de ces élections est sans nul doute le nombre de femmes qui ont eu le courage d’y prendre part et, sans nul doute, le succès ayant couronné leur admirable initiative !

De plus en plus nombreuses sont des femmes qui considèrent aujourd’hui face à ce succès inattendu de leurs congénères qu’en réalité, il y avait plus de peur que de mal à oser affronter l’épreuve face aux hommes autrement mieux outillés (que les femmes), du moins psychologiquement ! Il fallait oser et attendre la suite, ont-elles conclu !

Un test réussi…

Depuis les élections du vendredi dernier dans les 14 provinces précitées, le train semble prendre son départ avec à leur bord des femmes résolument décidées à prendre désormais une part active dans la gestion des affaires publiques du pays, par le biais des élections !

Pour bon nombre de femmes congolaises, rencontrées à Kinshasa, le succès sans précédent de femmes auxdites élections est un test réussi, préfigurant sans aucun doute la République Démocratique du Congo de demain, qui verra la disposition constitutionnelle sur la parité entre l’homme et la femme dans sa matérialité au sens du vécu par le truchement d’élections libres, démocratiques, transparentes et dont les résultats seraient opposables à tous !

Demain ou dans quelques jours, les femmes élues vendredi dernier dans leurs provinces respectives seront aux commandes de celles-ci. Peut-on espérer d’ores et déjà qu’elles feront la différence par rapport, bien entendu, aux querelles récurrentes ayant paralysé ces entités politico-administratives dans un passé encore récent ?

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