Soucieux de l’avenir de la RDC, plus particulièrement de la jeunesse congolaise visiblement abandonnée à son triste sort, le Cardinal Laurent Monsengwo Pasinya, archevêque de Kinshasa, a encore puisé dans son riche patrimoine intellectuel pour formuler des directives fructueuses à l’endroit de la jeunesse congolaise à l’occasion de la célébration eucharistique dimanche dernier au stade du 20 mai consacrée sur la journée diocésaine des jeunes.

Très préoccupé par cette situation, le pasteur a exprimé son angoisse et prodigué des conseils aux jeunes dont beaucoup semble dévoyés après les retombées engendrés par la conjoncture sociopolitique prédominante de l’heure, dans l’unique but de les aider à sortir de l’impasse avec le concours de l’Eglise catholique, si nécessaire.

« Le présent et l’avenir du pays sont à vous », s’est exclamé l’officiant qui a recommandé à la jeunesse d’avoir de fortes convictions personnelles, mais également de ne pas être comme des moutons qui suivent bêtement les autres, par peur « du qu’en dira-t-on » avant de poursuivre en disant : Mettez la main à la charrue et ne regardez pas en en arrière…

  Ce conseil pratique du prince de l’Eglise dénote à suffisance le souci qui anime le prélat catholique en rapport avec le bien-être des jeunes qui constituent l’avenir de demain.  N’en déplaise aux détracteurs en mal d’arguments constructifs qui accusent souvent  à tort l’Eglise catholique et plus particulièrement le Cardinal d’être à la solde d’une certaine famille politique.

En face du bien et du mal, le corps du Christ devrait elle se placer au milieu du village au nom d’une quelconque neutralité ? Le créateur lui-même condamne sans complaisance l’abomination et fait l’éloge de l’équité loin de tout parti pris.

Chasser la misère par le travail  

Le cardinal a enfoncé le clou en exhortant les futurs responsables à mettre la main à la machette et à la boue.  Que l’on voie le travail que vous faites pour que le Congo ne soit plus dans cette situation de misère ! L’Eglise est prête à vous y aider, a rassuré le serviteur de Dieu, et à vous y préparer, si vous êtes prête à prendre en charge votre vie, la vie des autres et les destinées de la nation.

L’on se demande si les mauvaises langues qui ont toujours interprété maladroitement les propos du cardinal trouveront à redire.  Pourraient-elles par exemple affirmer que les jeunes d’aujourd’hui dont la plupart se recrutent dans les rangs des kuluna sont assurés d’un avenir meilleur ?  Le Cardinal que l’on accuse d’instrumentaliser les jeunes prie le Seigneur de bénir leur courage et leur engagement en vue de son mieux être.

Par GO