Depuis plus de deux décennies, la République Démocratique du Congo vit dans une situation où les communautés, qui constituent ce vaste pays à la dimension d’un sous-continent, sont minées et divisées par des conflits, parfois entretenus par les acteurs politiques. Mais seulement, comme la où vivent les gens il peut ne pas manquer de conflits, il faut toujours trouver les voies et moyens d’éteindre le feu causé par ces dissensions  qui peuvent aussi être d’origine électorale.

Raison de la session de formation dispensée aux «jeunes artisans de paix» par l’organisation nationale Lifded (Ligues des femmes pour le développement et l’éducation à la démocratie), en partenariat avec l’organisation internationale «Pain Pour le Monde» pendant deux jours, soit du 20 au 21 février 2019 au Centre Père Damien au quartier Pétro-Congo, dans la commune de Masina.

Une formation qui entre dans le cadre du programme de «Renforcement de la participation citoyenne à la gestion de la chose publique dans les communes de Masina, N’Djili et Kimbanseke». Ce sont de nombreux jeunes de ces communes du district de la Tshangu qui ont bénéficié de la formation sur la «Résolution pacifique des conflits»,  qui se disent désormais assez outillés pour se déployer sur le terrain afin d’aider les communautés divisées à cause notamment des conflits nés des dernières élections combinées dans le pays à s’entendre et à vivre comme avant dans la paix.

La coordonnatrice nationale de la Lifded, Grâce Lula Hamba, a été l’une des intervenantes qui a assuré cette formation. Elle s’était attelée, pour sa part, sur des modules comme: «la prévention, la gestion et la transformation des conflits» et autre «la non-violence active».

Les participants ont désormais une idée exacte sur des notions comme: la communication non-violente, la résolution pacifique des conflits, la construction de la paix, et autre la prévention des conflits. «Ce sont des jeunes qui sont capables de dire la vérité sans la violence…», a dit un des formateurs ,  qui est un doyen en matière de résolution pacifique des conflits. Ils maitrisent aussi les différentes sortes des conflits: latents, déclenchés, explicités ou flambés et autres potentiels.

Les jeunes artisans savent, en outre, que les principes des conflits neutre, naturel, normal et nécessaire. Ils peuvent enfin savoir quelle attitude adopter  notamment pour prévenir ces conflits. Disposés à se déployer sur le terrain, les jeunes artisans de paix de Masina, N’Djili et Kimbanseke savent que le berceau des conflits sont les relations des humains.

Par LKT