Célestin Musao Kalombo Mbuyu a précisé que cette séance plénière pourrait être centrée sur la mise en place des organes de la chambre basse

Le rapporteur du bureau définitif de l’Assemblée nationale a annoncé, hier lundi 29 avril, qu’une séance plénière de cette chambre législative pourrait avoir lieu jeudi 2 mai dans la salle des Congrès du Palais du peuple, siège du Parlement de la République. Selon le rapporteur Célestin Musao Kalombo Mbuyu, cette nouvelle fait partie des points inscrits à l’ordre du jour de la réunion du bureau de la représentation nationale tenue le même jour sous la houlette de Mme la députée nationale Jeanine Mabunda, présidente du bureau définitif.

Il a précisé que cette séance plénière pourrait être centrée sur la mise en place des organes de cette chambre législative, citant notamment les différentes commissions permanentes, les groupes parlementaires, le comité des sages etc. ” Au cours de la même réunion, les membres du bureau définitif ont également discuté, non seulement des actions à mener, en rapport avec le social des élus nationaux, mais aussi du budget de l’Assemblée nationale pour l’exercice 2020 “, a ajouté Célestin Musao Kalombo Mbuyu.

Ainsi annoncée par le rapporteur, cette séance plénière sera la toute première de la présente Législature, soit un test  pour le bureau définitif dont les membres ont été élus la semaine dernière. Ces nouveaux responsables de la représentation nationale ont pris officiellement les commandes de leur institution législative samedi le 22 avril, à l’issue d’une cérémonie de remise et reprise.

Cette cérémonie a marqué la fin du mandat et de la triple mission du bureau provisoire, à savoir la validation des mandats des députés nationaux vainqueurs des élections législatives du 31 décembre 2018, l’élaboration du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale, ainsi que l’élection et l’installation du bureau définitif.

Pour leur part, les observateurs intéressés aux activités parlementaires se réjouissent de voir ce bureau entrer enfin en fonction. Sans préjugé, ils attendent maintenant de les juger par les actes.

Par Marcel Tshishiku