Par DMK

Les rideaux sont tombés sur la 15ème session de la Conférence des Parties (COP 15) de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification. Des assises organisées du 9 au 10 mai 2022 à Abidjan, capitale de la Côte d’Ivoire, autour du thème « Terre –Vie-Héritage : de la rareté à la prospérité » et auxquelles plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement ont pris part.

La République Démocratique du Congo a été hautement représentée à ces assises par son chef d’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui a pris la parole devant ses pairs, pour faire un plaidoyer appelant « à une mobilisation internationale visant la traduction des ambitions constantes de préservation et de gestion durable de nos espaces en des actions concrètes ».

Pour la République Démocratique du Congo, qui s’est exprimée par la voix de son Chef d’Etat, les actions concrètes attendues de la communauté internationale doivent consister à : -faire de la sécheresse un agenda prioritaire pour l’Afrique et encourager la création de partenariat et de l’alliance mondiale sur la sécheresse ; accroitre la mobilisation des financements en promouvant notamment l’implication du secteur privé dans la mise en œuvre du Plan cadre stratégique décennal de la Convention ; alléger les procédures d’accès aux financements internationaux pour la mise en œuvre des interventions en faveur de la lutte contre la sécheresse et la dégradation des terres .

Face à l’ampleur de tous ces défis, la RDC, par la voix de son Président Félix Tshisekedi , s’est engagée, devant le monde réuni dans la capitale ivoirienne, à « travailler avec les Nations Unies, l’Union Africaine, ainsi que d’autres organisations internationales, pour garantir qu’une réponse concrète et multilatérale soit réservée aux défis interdépendants de la dégradation des terres, des changements climatiques et de la perte de la biodiversité.

Pour la RDC, «  ces challenges doivent être relevés en synergie avec la lutte contre la pauvreté et la croissance économique soutenable « Et en contrepartie, le pays de Félix Tshisekedi attend de voir tous ses efforts consentis pour la conservation de la biodiversité, la préservation des forêts tropicales et la restauration des terres dégradées au profit de la planète, « aboutir à la génération des   ressources financières conséquentes et additionnelles ainsi qu’ des compensations justes et équitable, notamment dans le cadre du mécanisme de réduction des émissions issues de la déforestation et de la dégradation des forêts (REDD+).

Concernant la pénurie d’eau à laquelle fait face une partie du continent suite au changement climatique, la RDC ne considère plus le transfert interbassin comme solution. Pour Kinshasa, « la solution consistera à faire l’addition d’apports d’eaux supplémentaires sur la quantité usuelle habituelle ».

A ce sujet, le président congolais a mis à son profit la tribune d’Abidjan pour émettre le souhait de voir son pays « bénéficier de la technologie de pointe et d’un financement conséquent qui devraient lui permettre de collecter et gérer les eaux de pluie et autres sources d’eau non conventionnelles au profit des pays à stress hydrique sévère, afin de faire de ce secteur des ressources en eau , un oasis de paix et non de conflit ».