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La campagne “16 jours d’activisme” pour la lutte contre les violences sexistes au travail

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La campagne “16 jours d’activisme” pour la lutte contre les violences sexistes au travail

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L’organisation américaine de défense et de promotion des droits de l’homme rappelle que la Convention C190 de l’OIT est essentielle pour protéger toutes les travailleuses, y compris dans le secteur informel
Par GKM

Grâce aux efforts de féministes, de syndicalistes et de militantes des droits humains, la violence contre les femmes, autrefois une pratique normalisée, est désormais largement reconnue comme une violation des droits humains y compris dans le monde du travail, note HRW.

Qu’il s’agisse de travailleuses domestiques faisant campagne pour des protections juridiques en Indonésie ou d’athlètes féminines luttant contre les abus sexuels dans le monde du sport, des militantes et des syndicalistes poussent leurs gouvernements à effectuer des changements. Cet effort collectif a donné naissance à la Convention de l’Organisation internationale du Travail (OIT) sur la violence et le harcèlement (C190), un traité historique qui énonce des normes rigoureuses pour empêcher et répondre à la violence et au harcèlement au travail.

Depuis le 14 novembre, 36 pays, dont la France, avaient déjà ratifié cette convention. Tout au long de la campagne mondiale ” 16 jours d’activisme contre la violence basée sur le genre “, durant du 25 novembre au 10 décembre, Human Rights Watch mettra en lumière les histoires de militantes qui poussent leurs gouvernements à mettre fin à la violence et au harcèlement, notamment en ratifiant la C190.

Dur e Shawar, vice-présidente de la Fédération des travailleurs du Pakistan, est l’un des militantes à la tête d’une campagne de ratification de la C190 au Pakistan. Elle fait pression pour que ce pays adopte les normes de la Convention comme un outil puissant pour éliminer la violence sexiste à l’égard des travailleuses, y compris celles de l’économie informelle. Cela fait plusieurs années que Human Rights Watch documente l’impact de la violence et du harcèlement au travail, y compris dans le secteur informel où les travailleuses sont confrontées à un risque accru de harcèlement.