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Processus électoral : Nangaa relance les polémiques

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Processus électoral : Nangaa relance les polémiques

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Le Président de la Commission nationale électorale (CENI) avait initié une série de consultations avec divers milieux du pays en vue de se faire une idée sur la relance du processus électoral qu’il avait trouvé bloqué.

A part la Majorité présidentielle et ses affidés, de nombreux acteurs politiques et sociaux, sans oublier d’autres intervenants majeurs souhaitaient le voir publier un calendrier réaménagé consensuel, de manière à rendre possible la tenue des principaux scrutins dans les délais constitutionnels.

C’est à la surprise de plusieurs personnes que le bureau de la CENI, chapeauté par Corneille Nangaa Yobeluo, a rendu public un calendrier parcellaire consacré à l’élection des Gouverneurs et de Vice-gouverneurs des nouvelles provinces issues du découpage.

Les réactions recueillies hier mercredi 10 février, peu après cette publication, ne sont pas de nature à favoriser la sérénité tant souhaitée pour la tenue des élections prévues au courant de cette année dite électorale, dans un climat apaisé.

Pour les unes sérieusement hostiles à la Tripartite, soutenue par une frange importante de l’opposition, toutes les Assemblées provinciales en cours n’ont pas qualité pour désigner les gouverneurs et les vice-gouverneurs.

Cette tendance très proche de la Majorité présidentielle ajoute qu’il sera difficile de démettre un gouverneur ou son adjoint élu pour un mandat de 5ans. Pour ce groupe, la CENI, qui est incapable d’organiser les élections, doit cesser de distraire l’opinion et attendre la tenue du Dialogue, seul habilité à lever des options de manière à sauver la face à la Centrale électorale, embourbée dans les difficultés de produire un calendrier acceptable.

L’autre campapproché ne trouve pas indispensable l’élection des Gouverneurs et des Vice-gouverneurs dans les nouvelles provinces, déjà sous commande des Commissaires spéciaux.

Pour les défenseurs de cette thèse, parmi lesquels l’ONGDH dénommée ACAJ, la CENI doit publier un calendrier réaménagé reprenant les dates concernant l’enrôlement de nouveaux majeurs, la révision du fichier électoral et les élections présidentielle et législatives nationales. En dehors de cette voie, point de salut.

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