Pour la Nigériane Amina J. Mohammed, nouvellement nommée, il faudra «une approche plus audacieuse en matière de financement et de partenariats» pour réaliser le Programme 2060 des objectifs de développement durable!

Le Conseil économique et social des Nations-Unies (ECOSOC) s’est tenu le 28 février dernier au siège de cette institution internationale à New-York. Une occasion pour la nouvelle vice-secrétaire générale de l’ONU, Amina J. Mohammed, de faire appel à la mobilisation de nouveaux investissements pour réaliser le «Programme de développement durable à l’horizon 2060» adopté en septembre 2015 par les Etats membres des Nations-Unies.

Amina J. Mohammed tient à établir et à équilibrer les priorités dans le but de mobiliser les nouveaux investissements. Il faut aussi travailler pour les nouveaux partenariats dynamiques et persuader les décideurs et les personnes partout dans le monde afin d’adopter de nouvelles compétences et perceptions.

C’est ainsi que pour cette ancienne ministre nigériane de l’Environnement, il faudra «une approche plus audacieuse en matière de financement et de partenariats» pour réussir ce nouveau pari.

«Rien ne sera réalisé sans impliquer tous les acteurs. Il faudra que tous les pays repensent les systèmes et les approches, redéfinissent les façons traditionnelles de faire en matière de planification, de réalisation et de suivi. En tant qu’Organisations des Nations Unies, nous devrons nous adapter», a-t-elle encore soutenu.

Et d’ajouter, «le Programme 2030 exige que nous nous réinventions pour mieux servir les États membres. Nous avons la responsabilité conjointe d’apporter des changements transformateurs».

Pour la vice-secrétaire générale, «les peuples du monde entier considèrent les Nations Unies comme un symbole de paix, un phare d’espoir et un pourvoyeur de besoins essentiels. Les gouvernements nous honorent de leur confiance.

Nous avons une occasion unique d’offrir un avenir meilleur à toute l’humanité. Nous ne pouvons pas nous permettre de la gaspiller». Amina J. Mohammed rappelle aux membres de l’ECOSOC que la tâche à venir est difficile, mais que «rien n’est impossible lorsque nous travaillons ensemble», a conclu la vice-secrétaire générale Amina J. Mohammed.

  Pour rappel, Amina J. Mohammed a été nommée vice-secrétaire générale par le nouveau Secrétaire général de l’ONU, António Guterres.

Avant d’arriver aux Nations-Unies, elle avait occupé le poste de ministre de l’Environnement au Nigeria, son pays d’origine. Aux Nations-Unies, elle a été conseillère spéciale du précédent Secrétaire général Ban Ki-moon, en charge de la Planification du Développement Post-2015, où elle a contribué à l’élaboration des Objectifs de développement durable (ODD).

LKT et NU