Il a été remarqué peu d’élèves sur le chemin de l’école, alors que la ville avec ses 24 communes comptent de nombreux établissements scolaires écoles.

Conformément au calendrier fixé par le ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel (EPSP), la rentrée scolaire 2018-2019 a démarré hier lundi 3 septembre.  Après deux mois de vacances, les écoliers ont repris le chemin de l’école. Mais selon le constat fait, cette rentrée s’est avérée  très timide dans la ville-province de Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo. Il a été remarqué peu d’élèves sur le chemin de l’école, alors que la ville avec ses 24 communes comptent de nombreux établissements scolaires écoles.

Cette situation prouve à suffisance que beaucoup de parents ne sont pas encore prêts financièrement. « Mes enfants seront obligés d’aller à l’école que la semaine prochaine, parce que nous n’avons pas encore acheté tous les manuels scolaires exigés », a affirmé une mère de famille, visiblement préoccupée par le sort de sa progéniture. Les difficultés socio-économiques que traversent plusieurs parents d’élèves actuellement compliquent leur tâche concernant la scolarisation de leurs rejetons.

En plus, bon nombre d’établissements scolaires vendent les objets manuels à un prix élevé, et cela ne favorisent pas les responsables ayant plus d’un enfant à scolariser. Et depuis que le gouvernement congolais a abandonné la prise en charge des enseignants entre les mains des parents d’élèves, ces derniers éprouvent de sérieux problèmes parce qu’ils sont, eux-mêmes, mal rémunérés. Bien  que parents et enseignants décrient ce système, l’exécutif national tarde à agir afin de soulager les parents d’élèves de ce lourd fardeau. Il revient normalement à l’Etat congolais de prendre en charge ses employés. Malheureusement, il ne semble pas encore faire de cette question une priorité.

Selon certains observateurs, l’amélioration des conditions sociales des éducateurs permettra  également de relever le niveau de l’enseignement dans le pays. Avec de nouvelles réformes engagées dans le secteur de l’éducation, les instructeurs doivent être notamment au centre de l’action, afin de leur permettre de pouvoir donner le meilleur d’eux-mêmes.

Par TSM