Marcel Tshishiku

Selon une source digne de foi, 2 établissements scolaires ont été incendiées mercredi 26 janvier dans la cité d’Idiofa, en province de Kwilu, lors de violents affrontements survenus entre des bandes de brigands communément appelés « Kuluna ».

Cet acte de vandalisme est perpétré au moment où le Gouvernement de la République est en train de se battre bec et ongle pour réaliser son Programme de construction des établissements scolaires en nombre suffisant pour, entre autres, « Poursuivre la construction et la réhabilitation des écoles en fonction des besoins prioritaires, partant de la carte scolaire », en vue de gagner le pari de la gratuité de l’enseignement et de « l’éducation pour tous », conformément aux Objectifs de développement durable (ODD) prônés par les Nations Unies et, particulièrement, l’UNESCO.

Il importe donc que l’exécutif national ordonne une enquête visant à arrêter toutes les personnes impliquées dans cette destruction méchante pour leur faire subir la rigueur de la loi et dissuader d’autres criminels qui se comportent comme une jungle sans loi.
La source précise qu’une dizaine de maisons d’habitations de paisibles citoyens ont également été incendiées par les mêmes brigands et des blessés graves enregistrés.

Elle cite le coordonnateur de la nouvelle société civile d’Idiofa, Arsène Kasima. Ce dernier explique : « Tout est parti d’une barrière érigée par des jeunes en vue de récolter les contributions financières pour les obsèques d’un habitant décédé. Un conducteur de taxi moto a refusé de contribuer et a été battu à mort.

Il a été brutalisé jusqu’à tomber, à la suite des coups qu’il recevait. Les coalisés sont descendus vers les quartiers pour brûler  17 maisons, y compris les installations des Institut Tomisa et Bosembo. Ces jeunes gens ont tout emporté: des boucs, des chèvres, des cochons, vélos, des panneaux solaires, des radios…il y a eu quatre blessés graves. Mais la situation est actuellement sous contrôle de la police», a déclaré le coordonateur de la nouvelle société civile d’Idiofa.

Et de conclure : « Tous nos efforts pour joindre les autorités locales chargées de la sécurité sont restés sans succès. Ces bandes d’inciviques opèrent à Idiofa depuis 2021. Ils s’étaient illustrés notamment par la confiscation des biens d’élèves jusqu’à paralyser les activités scolaires dans la cité et le territoire d’Idiofa.