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Massacre de Beni : La Dynamique de l’Opposition compte effectuer une descente au Nord-Kivu

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Massacre de Beni : La Dynamique de l’Opposition compte effectuer une descente au Nord-Kivu

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Au regard des massacres perpétrés depuis un temps dans la province du Nord-Kivu, particulièrement la ville de Beni, la Dynamique de l’Opposition compte effectuer une descente dans cette partie du pays pour palper les faits sur le terrain, échanger avec la population, la réconforter et connaitre ses vrais problèmes pour envisager une voie de sortie de crise.

Cette plate-forme politique a fait connaitre son projet dans une déclaration datée du 10 mai 2016 à Kinshasa, signée par le modérateur Albert Fabrice Puela.

Lors de la lecture de ce document, au siège des Forces Novatrices de l’Union et de la Solidarité (FONUS), sur l’avenue de l’Enseignement, dans la commune de Kasa-Vubu, on a pu noter la présence de diverses personnalités de l’Opposition, à l’instar de Martin Fayulu, leader de la formation politique dénommée Engagement pour la Citoyenneté et la Développement (ECiDé), Vital Kamerhe de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC), Joseph Olenghakoy pour le compte des Forces Novatrices de l’Union et de la Solidaraté (FONUS), Ingele Ifoto de la (DDC), Koloso Sumahili du (RCD/KML, Jean-Lucien Bussa du Courant des Démocrates Rénovateurs (CDER) ainsi que Jean-Felix Tshombo et Jean Tshibangu Kalala de Notre Beau Pays (NBP).

Il faut noter que la Dynamique entend descendre à Béni au moment où une bonne partie de l’Opposition politique séjourne à Lubumbashi pour soutenir l’ancien gouverneur de l’ex province du Katanga, Moïse Katumbi Chapwe, victime d’un montage judiciaire, accusé de recruter des mercenaires étrangers pour renverser le régime en place en RD Congo.

Parmi les opposants présents à la province cuprifère, on note les animateurs du G7, quelques ténors de la Dynamique de l’Opposition, sans oublier ceux du Front Citoyen 2016.

Pour le député national Fabrice Puela, il est plus important de se rendre à Beni qu’ailleurs, pour sauver des vies humaines.

Car les égorgeurs opèrent en toute impunité, sans aucune inquiétude.
Il faut donc mettre un terme à ces massacres et interpeler les autorités locales et provinciales, de même que le ministre de l’Intérieur et son collègue de la Défense nationale qui ont la charge d’assurer la protection de la population et ses biens.

Par Julie Muadi

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