Dans le souci d’être toujours belles, des femmes recourent parfois à certains artifices pour donner encore du tonus à leur féminité. Il s’agit notamment des faux ongles. Cet artifice affectionné par les femmes peut s’avérer redoutable par sa fréquence.

Raison pour laquelle, les professionnels de la santé demandent une certaine modération quant à la pose des faux ongles. Il existe trois types des faux ongles : les capsules de plastique, fixés à l’aide d’une colle très résistante ; les sculptés en acrylique, faits de résine moulée sur l’ongle naturel et les ongles au gel UV.

Les femmes qui fréquentent les instituts de beauté sont appelées à choisir sur les trois. Cependant quelques techniques utilisées avant la pose de ces faux ongles sont décriées. Pour poser les faux ongles, l’esthéticienne doit d’abord limer légèrement le dessus de l’ongle naturel. Le fait de procéder de la sorte représente un danger, étant donné que cette étape amincit la surface, et la rend plus fragile.

De ce fait, l’affaiblissement de la résistance de l’ongle naturel favorise la pénétration des produits toxiques utilisés pour fabriquer les ongles en résine ou pour coller les capsules de plastique. Le danger sera toujours au maximum aussi longtemps que les ongles naturels sont limés avant de poser ces superflus artificiels.

Par ailleurs, les spécialistes de la peau s’accordent pour mettre en garde les utilisatrices contre l’agressivité des produits utilisés. Lors d’une utilisation prolongée, les faux ongles favorisent le décollement des ongles naturels, surtout si l’utilisatrice s’en sert comme pour ouvrir une boîte, par exemple. Plus l’ongle est long, plus les risques sont accentués.

Signalons qu’avec la pose des faux ongles, l’utilisation de produits volatils toxiques est inévitable. Or, les scientifiques font état d’intoxication aux vapeurs de colle chez certaines clientes et esthéticiennes.

Les effets ressemblent à ceux d’une intoxication à l’alcool qui, dans les cas plus graves, peut conduire à des troubles psychologiques, sanguins, hépatiques, cardiovasculaires et respiratoires. L’inhalation fréquente peut également multiplier les risques de développer de l’asthme, voire un cancer du poumon.

Par Tantia Sakata