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Clôture hier mardi du 29ème sommet de l’Union Africaine, Addis-Abeba : le « cas RDC » a divisé !

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Clôture hier mardi du 29ème sommet de l’Union Africaine, Addis-Abeba : le « cas RDC » a divisé !

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Majoritairement tributaires de l’aide multiforme des pays du Nord pour limiter les effets de la misère de leurs peuples, les chefs d’Etat africains auraient évité de justesse d’exprimer publiquement leur solidarité à l’endroit de ce pays…

Ouvert lundi dernier sur les chapeaux de roues à Addis-Abeba sous la direction du président guinéen Alpha Condé, le 29ème sommet des Chefs d’Etat d’Afrique a connu son épilogue hier mardi 04 juillet dans la soirée !
Il convient de rappeler que ce forum avait pour thème central « la recherche des voies et moyens pour tirer au maximum des dividendes démographiques au profit de la jeunesse africaine ».

On rapporte cependant que dans les coulisses de cette rencontre interdite aux non initiés de la politique, des questions spécifiques intéressant le continent ont été abordées par les Chefs d’Etat. C’est le cas de le dire par exemple de la problématique de sanctions « mortelles » prises à l’endroit de plusieurs personnalités de premier plan dans l’entourage immédiat du Président Joseph Kabila !

Seront-ils suivis d’effets ?

D’après quelques indiscrétions ayant transpiré des couloirs des apartés organisés au siège même de l’Union à Addis-Abeba, la délégation de la RDC en est sortie avec une note de satisfaction. Mais il reste à savoir si les soutiens exprimés ou promis à ce pays dans le cadre de son combat contre les sanctions prises à l’encontre de plusieurs de ses dirigeants seront suivis d’effets.

Et pour cause ?

On constate, en effet, que les Chefs d’Etat du continent sont très divisés sur ce qu’il convient d’appeler aujourd’hui « le cas RDC ». Majoritairement tributaires de l’aide multiforme des pays du Nord très peu perméables aux discours d’indépendance et de souveraineté des Chefs d’Etat autocratiques et répressifs du continent, nombre d’entre eux auraient carrément refusé de se mettre à la traine de leurs pairs pour exprimer publiquement leur solidarité et leur sympathie à l’endroit des leaders de ce pays et de leur gouvernance jugée trop dirigiste.

Appréhendant récemment la question à sa manière, Jeune Afrique écrit, nous citons : « Certains Chefs d’Etat du continent sont en effet adeptes d’un double discours : solidaires de Kinshasa en public, mais ferme vis-à-vis de Kabila au sein du cénacle africain», fin de citation. C’est sans doute ce qui expliquerait l’accueil timide, réservé au Chef de l’Etat congolais à l’aéroport son absence sur la photo de famille prise par les Chefs d’Etat africains à l’issue du sommet qui vient de se tenir à Addis-Abeba.

S’agissant du thème central du sommet proprement dit, l’appel poignant d’Alpha Condé lors du sommet de l’Union au mois de janvier de l’année en cours reste d’actualité : «Il est de notre responsabilité commune d’améliorer les conditions de vie de ces jeunes en quête de lendemains meilleurs en dehors du continent et de mettre fin à leurs aventures suicidaires à travers le Sahara et les eaux de la Méditerranée !»

Par Bamporiki Chamira

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